Eltanin

On va passer sur "l'émotion" supposée que dégage la chose, bien exposée dans cet article de fan qui démarre sur un postulat erroné ("Kurumada aime ses personnages", alors que le mangaka semble manifester les plus forts signes de dégoût et de désintérêt pour sa série-phare comme pour les protagonistes l'habitant).

"L'amour, l'amitié, l'héroïsme et le dépassement de soi", comme l'a listé un fan nommé Zak dans un autre forum, c'est beau... mais ça ne suffit pas à  faire une bonne histoire.



"Saint Seiya", c'est beaucoup de choses. C'est d'abord un manga hideux, mal narré et contradictoire, avec des personnages réduits à  leur plus simple expression. C'est ensuite et surtout des séries animées et autres produits dérivés qui parviennent à  dépasser le manque de maîtrise de la bande dessinée originelle en y ajoutant un caractère protéiforme des équipements et armures, mais en compensant presque par un accompagnement musicale qui est l'une des seules qualités de cette création.

"Saint Seiya", c'est l'oeuvre où l'émotion l'emporte systématiquement sur toute logique, toute cohérence, toute qualité, à  la longue. En ce sens, oui, c'est un véritable récit mythologique, qui ne cherche aucunement à  être raisonnable ou crédible. C'est, de bout en bout, la grande fête du slip (l'apogée de tout cela étant, à  mon sens, le père des Chevaliers censé avoir engendré cent enfants de cent mères différentes !). Là , on est en plein dans le côté surréaliste des mythes et des légendes... un peu trop, même !
Si le terme "émotion" revient fréquemment, c'est parce qu'il s'agit bien, à  la base, de la grande force de cette série. Oui, "Saint Seiya" est bourré d'émotion, d'émotion simple et brute, bien aidé en cela par les musiques généralement sublimes.

Le problème, c'est qu'au-delà  de ces quelques sentiments, il n'y a rien. L'intérêt esthétique est annihilé par un manque général de recherche sur les décors, costumes et accessoires (seules les armures, grandes privilégiées, sortent gagnantes avec leur conception travaillée), sur l'eurythmie du récit, sur le rythme des combats, sur un semblant de vraisemblance. En bref, au-delà  du flou artistique permis par l'argument mythologique, "Saint Seiya" est tout simplement bâclé.



Le grotesque s'ajoute à  l'imprécision quand les personnages semblent capables des plus grandes prouesses et au-delà , quand Masque de Mort peut frapper Shunrei à  plus de dix mille kilomètres de distance, quand nos brillants héros ne cessent de ressusciter... ce statut divin de tous les protagonistes finit par enlever tout sens à  leurs blessures et à  leur souffrance, changeant "Saint Seiya" en une sorte de vaudeville où les combattants peuvent revenir où et quand ils en ont envie, où le courage, sorte de surcharge de puissance de la dernière chance, sauve toujours des ennuis, où vie comme mort n'ont plus de sens, de même que tout défi.
L'oeuvre est également remarquable par sa répétitivité, d'abord uniquement présente dans les combats, ensuite trouvable dans les intrigues elles-mêmes. Les mêmes recettes de rebondissements à  coups de techniques cosmiques supposément invincibles et de grands sacrifices se retrouvent saison après saison. Le problème est aggravé par un syndrome "Dragon Ball Z" de montée en puissance toujours plus dramatique, les ennemis arrivant bien entendu à  point nommé pour, de plus en plus puissants, se confronter à  des héros eux aussi en pleine ascension, sans bien sûr qu'une échelle de pouvoir précise ne soit définie (essayez un peu de trouver quel est le plus puissant des Chevaliers d'Or, histoire de rigoler). L'apogée de cette débilité toujours multipliée se trouve dans le fameux Plan de l'Éclipse, assez prodigieux en soi.



Que dire, également, de la relation malsaine entre Athéna et Seiya, toujours présentée comme "noble" alors qu'elle confond amour et allégeance, sentiments et idôlatrie, et, qu'en définitive, Athéna, la déesse enlevée à  répétition (mais jamais blessée, bien sûr), voit son rôle se réduire à  l'exploitation éhontée de son harem d'éphèbes ?

Que dire de l'aspect outrancièrement crypto-gay de l'oeuvre, évoquant un film "Batman & Robin" de sinistre mémoire ? Plans sur les fessiers musclés de nos héros, étreintes viriles, situations ambiguës, scènes de douches où la caméra se meut langoureusement, relations maîtres-disciples avec déclarations de fidélité éternelles, tendance des Chevaliers aux habits très moulants et puis au naturisme, roses mordues, sans parler de Shun qui, avec son physique extrêmement androgyne, sa sensibilité, son amour intense pour son frère protecteur, son armure rose et ses chaînes, se révèle fondamentalement une icône homosexuelle ? Par décence, je ne détaillerai pas ici Misty et Aphrodite.
Si l'orientation bien particulière de "Saint Seiya" était assumée, ce serait là  une oeuvre courageuse. Au lieu de quoi... le ridicule guette à  chaque pas.



Rien ne tient debout, aucun des personnages n'a la moindre passion, rien n'existe en dehors des péripéties sur lesquelles la caméra est immédiatement centrée.
"Saint Seiya", c'est un peu l'antithèse du bon animé. Malheureusement, son aura culte, en raison d'une certaine nostalgie pour l'ordurière série originelle, a conduit des générations à  le surestimer.

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Il l'a postée ici aussi ? Sic, il ne s'arrêtera jamais. Bon, je vais y répondre sérieusement ici, quoique y'a pas grand chose à  redire.

Avant tout, ce que j'apprécie dans Saint Seiya c'est la partie du Sanctuaire et le début de la partie Hadès. Afin d'être clair, j'en tire que les chevaliers d'or, et à  la limite quelques chevaliers d'Argent. Car le reste n'est qu'une chiasse innommable... Et je lui préfère bien plus Saint Seiya G, qui offre une vue moins manichéenne des combats Golds / Titans (les titans ont eux aussi leur territoire à  protéger mais doivent l'étendre par nécessité, ce qui les fait combattre les chevaliers d'Athéna) et dans une moindre mesure Lost Canvas qui offre un vrai scénario *ouf*

L'anime a vieilli, également, et en rajoute pas mal: je ne sais pas si le coup des 100 enfants était une exclu de l'anime ou du manga. Enfin bref. Il rajoute également l'horrible partie des chevaliers des abysses mais se fait pardonner en offrant Asgard, qui est bien supérieur à  l'avant-Sanctuaire et Poséidon réunis.
En outre, c'est Rom1 et non Zak qui a listé tout ça. Huhu.

Manga hideux ? Ha ouais. Et les clones ! Les clones ! Kurumada n'a jamais été doué en dessin -et son Saint Seiya Next Dimension sorti l'année dernière le prouve encore plus: c'est encore pire-
Contradictoire ? Avec Saint Seiya G, oui. Mais le manga est d'une grande rigueur, malgré tout.
Le caractère protéiforme des équipements et armures existent déjà  dans le manga qui finissait, chaque volume, sur comment elles s'emboîtent.

Saint Seiya est gravement baclé sur la fin, AMHA. La fin d'Hadès est envoyée comme un cheveu sur la soupe.

Pour la puissance, que je m'insurge ! Il faut ici faire preuve d'un peu de réflexion et de connaissance du manga. Dans l'épreuve des chevaliers d'Or, il y'a toujours un petit quelquechose dans chaque combat, qui font pallier et qui endent la progression limpide.
Néanmoins, il faut avouer que le combat contre Saga, le fameux combat final est... euh... voyons... de la plus haute improbabilité. Seiya meurt, il se relève, il meurt, se relève, Ikki arrive, meurt, se relève. D'ailleurs, je m'insurge toujours sur le fait qu'Hyoga et Shun aient survécus. Il est fort amusant qu'on nous aient foutus des putains d'émotions (le combat Camus/Hyoga, le second, est FORT quand même) pour voir les persos revivre derrière. La rose noire a touchée Shun ? On s'en fous. Il est vidé de son sang mais il a pu survivre quand même. C'est comme ça, hop.

Pour le reste, comme il est facile de le voir si on reflexionne (!) suffisamment sur le Sanctuaire ce pallier: nos héros récupèrent chez le Bélier une nouvelle armure donc déjà  on nous annonce qu'ils vont être plus puissant ; chez le Taureau, Aldé combat Seiya les bras croisés et le laisse passer (ce que l'anime démolira en lui faisant ensuite combattre les trois autres gogos) ; les Gémeaux ne sont pas un véritable combat ; le Cancer est un match tronqué puisque l'armure d'or (souce du pouvoir de tous chevaliers tout ça) du pauvre DeathMask se barre au milieu, comme ça, en vadrouille; le match contre le Lion est d'une idiotie sans bornes: Seiya ne peut rien faire, mais arrive à  frapper plusieurs fois le Lion, mais doit attendre que Crassos se ramène pour se faire buter...
Hyoga contre Camus premier volet: grosse défaite dans la gueule de Hyoga.
La Vierge humilie tout le monde et perd de manière confuse (toujours pas compris d'ailleurs) contre le Phénix auto-regénérant.
Le Scorpion renforce Hyoga, et le laisse passer voyant sa force alors que celui-ci est au bord de la mort.
Le Capricorne: Shiryu déploie son "attaque qu'il faut surtout pas utiliser", vlan, carte joker, sacrifice.
Hyoga / Camus 2: Hyoga est renforcé par son combat contre Milo, et arrive cette fois à  se concentrer assez, connaissant de plus près les pouvoirs de son maître qui l'ont démolis juste avant.
Aphrodite / Shun = Shun utilise son" attaque qu'il ne faut surtout pas utiliser" contre un Aphrodite qui le domine mais genre violent.

Le combat final montre finalement un Seiya qui est boosté, comme dans tous shonen, par la confiance de ses z'amis. Et qui arrive donc à  s'en sortir. Mais ça c'est nul.

Tout ça pour dire que je ne suis pas d'accord avec cette absence d'échelle, et mes propos n'hésiteront pas à  dire une chose toute simple sur les Chevaliers d'Or qui sont, et là  est la plus grande erreur des fans qui font chier, égaux. Et qui, comme dans Pokémon, sont parfois "super efficace" et parfois "pas très efficace" car, dans la partie Sanctuaire, aucun Gold ne se détache particulièrement, finalement. Mais c'est amusant, je pensais que seuls les fans un peu concons s'amusaient à  faire un classement de Gold...

Le coup de l'Eclipse provient du moment ou Kurumada se laisse aller, ce qui donne affaire à  Hadès. Et là  c'est n'importe quoi, mais violent. Et LE PIRE, c'est qu'il fait exactement le même coup en 1760 et des bananes .

La relation Athéna / Seiya est surtout bien foutue dans le 5e film. En attendant ça ne reste qu'un amour très... on sait même pas si ça se borne pas à  un respect profond quoi.
Et d'abord elle se fait pas tout le temps enlever. Dans l'ordre elle se fait planter une flèche, elle se rend de son plein gré chez Poséidon, chez Asgard elle se les pèle sur une roche à  invoquer un bordel et chez Hadès elle se sacrifie pour accéder aux Enfers avec son Shaka d'amour. Je dois oublier un truc mais vu que le début de Saint Seiya j'en ai rien à  battre, son unique enlèvement doit se trouver là .

L'aspect crypto-gay ? Là  par contre Raphy tu fumes mais de manière virulente. N'oublions pas, voyons, que Shun est peut-être le seul du groupe à  avoir fait ce-que-vous-voyez-ce-que-je-veux-dire avec sa June d'amour sur l'île d'Andromède. Avec qui il veut se fiancer (à  13 ans. Oui, car on oublie un peu que Saint Seiya c'est des ado de 13 ans qui se battent contre des cas sociaux de 20 ans )
Misty est féminin, certes, mais cela ne l'empêche pas de n'aimer que lui. Plus que gay, il est narcissique le bonhomme. Et français. Oui, riez.
Quant à  Aphrodite, monsieur Raphaël: http://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?t=1750 Il est effectivement le personnage dont le coté féminin fait le moins de doute. Son nom, sa VF (féminine, ils avaient bien bus chez AB ce jour-là ) et les roses, aux sous-entendus évidents. Qu'Utena plagiera sans vergogne dix ans plus tard . Et si vous faites pas le rapport entre le fait qu'il soit voisin de Saga et relié à  celui-ci par un tapis de roses rouges, alors je ne peux rien pour vous.
Récemment, ils semblent avoir repris le look Batman & Robin pour des enfers décidement très boîte gay. Mais ça c'est détail. Reste que faire une fixette sur trois personnages et sur des impressions subjectives mal placées (si si ) c'est mal.

Bon maintenant je vais me coucher .

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Pour explication supplémentaires aux Eltanhirs, j'ai également posté ma diatribe précédente, qui résume enfin tout le mal que je pense de "Saint Seiya", dans le Madforum.
C'est là  qu'il m'a été fourni une réponse qui définit mieux ce qui me gêne dans le niveau de puissance des Chevaliers d'Or et tout le tralala, car je me suis fort mal expliqué auparavant et que j'ai très bordéliquement réfléchi...

Le nommé DarK ChoueTTe a parlé de "l'opportunisme utilisé à  propos du doute planant sur la question de hiérarchie de puissance". Et il avait raison.

En fait, qu'un personnage censément plus puissant se fasse exploser la gueule par un autre, ça me plaît. La puissance, pour moi, dans une vision un rien cohérente, ça n'existe pas au sens où les JDRs, les RPGs japonais et pas mal de shônens l'exposent.
On peut considérer que les grands ambassadeurs de cette vision de la "puissance" sont "Dragon Ball Z" et "Donjons & Dragons ": ça se résume en gros à  l'idée que si on s'est assez entraîné, on ne sent plus les coups de poing, on traverse le feu en se brûlant moins, voire pas du tout, notre crâne arrête les balles, etc, etc... et bien sûr que des combattants qui ne sont pas de notre "niveau" n'ont aucune chance contre nous.
La vie ne marche pas comme ça, on a bien vu dans les tournois hétérogènes que de jeunes boxeurs peuvent mettre une branlée à  des karatékas très expérimentés, mais ce n'est pas tout : le terrain, les circonstances, l'équipement, la psychologie de chaque combattant comptent. On a bien vu ça dans les débats du type "L'ultime combattant".
"Saint Seiya" ne fonctionne pas du tout comme la réalité (il nous est mille fois seriné "Hahahaha, un Chevalier de Bronze n'est rien face à  un Chevalier d'Or", sans parler des coups de poing à  trois fois la vitesse de la lumière et tout simplement du Cosmos, et des techniques magiques qui en découlent, s'apparentant bien davantage à  des sortilèges grosbillesques qu'à  la pratique d'arts martiaux) ; il n'obéit pas pour autant à  ces règles de la "puissance" RPGesques.

Mais quand la série dit toujours que "tel Chevalier d'Or est le plus incroyablement puissant de tous", c'est un problème, non ? Un "opportunisme narratif", en quelque sorte, oui. Ou un goût prononcé pour la dithyrambe des Chevaliers.



Sinon, je dois le confesser à  nouveau, me répéter un brin... quelque part, j'aime beaucoup "Saint Seiya". J'ai eu du mal à  suivre, il y a pas mal de passages qui m'ont ennuyé, j'ai assez décroché, et à  répétition, mais il y a une vraie beauté dans les émotions, les passages où les Chevaliers mourants escaladent des falaises, ou se relèvent malgré leurs innombrables blessures, etc, etc, le tout avec le fameux thème principal asséné à  juste titre pour transcender ces instants, me touchent.
J'en exècre d'autant plus les défauts, parce que j'aime la mythologie, et que dans certains passages de la série, on effleure une sacrée ambiance qui aurait pu être permanente, avec davantage de soin accordé aux divers aspects de l'oeuvre.

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Je suis un grand fan de saint seiya, excepté du manga d'origine, très mal narré, dessiné et encore plus bourré d'incohérence que l'anime (les cent gamins fils de Kido, c'est dans le manga).

L'anime a une dimension mythique qui fait passer beaucoup de chose, les persos sont des héros, alors que leur puissance soit démesuré, surréaliste, ce n'est pas un gros problème, après tout, les héros mythologique l'était.

L'age des personnage n'est pas évoqué dans l'anime, on peux donc qu'ils sont plus vieux que dans le manga (ce qui rendrait l'histoire plus logique sur pas mal de point).

La réalisation de l'anime offre quand même certains épisodes fabuleux et une saison riche en émotion avec des méchants grandiose (Asgard).

Mais en tout cas, il faut éviter le manga, celui çi ne garde que les defauts de la série.

Par contre, je conseil à  tout Chapter G en Lost Canvas :

Chapter G étant superbe malgré un style graphique particulier et Lost Canvas bien que plus classique est similaire à  un excellent Shojo,
car Chapter G et Lost canvas sont écris par des auteurs de Shojo (et ça colle beaucoup plus à  Saint seiya).

Attention, officiellement, ce sont des Shonen, mais ça a autant le gout d'un Shonen que Saiyuki

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Vitriol m'a prété son coutela, je ne lui ait pas rendu, bref, le coutela de Vitriol est à  moi!!!

Juste un détail, il me semble que l'ancien chevalier du bélier, également ancien Pope assassiné, raconte dans son face à  face avec Dokko (dans l'anime )que grâce à  Hadès, il a retrouvé son corps de 18 ans, dans la fleur de sa beauté , vitalité et puissance.On peut supposer que les chevaliers ont leur âge situé dans ces eaux.

Bon sinon moi ce qui m'a toujours intrigué c'est la nullité effrayante d'Athena au combat.On est loin de la déesse dans sa pure représentation de L'Olympe.
Son sceptre?Ridicule!Athena doit tenir une lance, et briller par son intelligence supérieur, son sang-froid, sa pugnacité.
On est loin de la guimauve violette à  la voix de fillette qui aime se sacrifier à  tout va, avec son espèse d'aura neuneu,qui donne envie à  ses interlocuteurs de courir la main dans la main, nus, dans des champs de fleurs .
Bon sang, c'est la fille préférée de Zeus quand même, par la première divinité locale à  deux sous qui fait des tours de passe passe en transformant les pervers du village en chèvre.
Mais voilà , fallait bien donner au parterre d'éphebes une gentille princesse à  sauver, donc on trouvera bien le moyen qu'Athena se fasse agressée par le faux grand Pope, par Poséidon, se balade du côté d'Asgard, se fassent kidnapper par son frère naturel renié, par Hadès, et même par Lucifer en personne, qui a un peu exagéré sur le maquillage de drag queen.
Faut croire que du côté des dieux, on l'aime pas des masses la Athena...

Idem pour les déesses en général, ce sont des femmes aux traits hypers fins, grands yeux, et enguoncées dans des espèces de robes imitation toge grecque pour faire bonne mesure.Toujours le même sceptre bizarroïde qui gêne plus qu'il n'est utile.
Je prends ainsi Artemis, ridiculement affublée d'un style de pin-up en grande robe, crachant sur le véritable visage de cette déesse farouche, guerrière, mystérieuse, portée sur les arts obscurs et la lune (n'oublions pas que les premières sorcières allait au "Sabbat" en volant par les nuits de pleine lune, mais pour rejoindre Diane et non un diable cornu obsédé), et également très cruelle si on la titille de trop près.

Les Chevaliers du Zodiaque?Pour passer le temps, mais certainement pas à  prendre au sérieux.

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Non nobis, Nosgoth, non nobis, sed tuo nomine da gloriam

Le gros problème c'est que, sans trop se tromper, ce raisonnemment se barre en couille quand on se rend compte que, dans l'anime, à  chaque fois qu'un Chevalier d'Or est désigné comme le plus puissant, c'est à  chaque fois d'un type différent. Quand on dit que Shaka est le plus puissant, c'est les propos d'Aiolia ; Quand on dit qu'Aphrodite est le pluis puissant, c'est les propos de Saga ; Quand on dit que c'est Camus, c'est les propos de Milo, et ainsi de suite. Comme pour les chevaliers eux-même, et les fans de toute sorte, le classement est toujours subjectif...

Mais, plus sérieusement, il n'y a pas beaucoup de chevaliers qui sont désignés par ce bel acronyme. Je me rends compte. C'est comme quand on dit que Saori se fait tout le temps enlever alors que... euh... je vois vraiment pas QUAND elle se fait kidnapper.



... Bien sûr oui. Il rajoute encore plus de défauts, démolit à  peu près tout ce qui était encore convenable, et caetera. Je n'aime vraiment pas cet anime. Encore plus bourré d'incohérences que l'anime ? Il faut être de mauvaise foi pour dire ça.

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Fan de mythologie, vous pouvez commencer à  ramasser une pierre...

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ah bon! comme je le dit, jamais l'âge des persos n'est donné dans l'anime (pas d'incohérence de ce côté là ).

Les seul fois où l'on parle d'âge, c'est pour Saga (il a tué son frère à  14 ans)

Et pour Shion (on sait que 18 ans était le moment où il était le plus fort, mais rien ne dit que c'est le cas pour tous).

Les cent môme de Mitsumasa Kido est une exclu de manga (et c'est la plus grosse incohérence quand même).

Les chevalier d'argent sont encore plus nuls dans le manga (ils viennent en groupe plus grand et se font avoir encore plus vite), l'anime à  eu le bon gout de rallonger leurs combats

Pour le physique des deesses, c'est un prôblème commun à  tout les manga.

Pour son caractère ça vient du fait qu'il s'agit d'un vieux shonen à  la base (les filles sont nulles par principe). Et surement le la mentalité japonais.

Athena subit le même traitement dans le jeu Altered Beast où le héros doit aller la délivrer.

Pour le chevalier d'or le plus fort, ça vient aussi de leur spécialité, ils sont tous les plus fort en quelque chose.

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Vitriol m'a prété son coutela, je ne lui ait pas rendu, bref, le coutela de Vitriol est à  moi!!!

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Non nobis, Nosgoth, non nobis, sed tuo nomine da gloriam

on est pas sur un topic saint seiya logiquement? A propos, je trouve que la présentation manque d'objectivité, je dirait même plus, on a une critique ne présentant aucun élément de la série.

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Vitriol m'a prété son coutela, je ne lui ait pas rendu, bref, le coutela de Vitriol est à  moi!!!

Sauf pour la partie dans les Enfers : l'anime est tellement merdique que le manga a l'air génial en comparaison.


Et pour la puissance comparée des Chevaliers d'Or, il est dit plusieurs fois qu'en cas de duel, soit le combat se termine instantanément (comme la représentation habituelle des duels de samouraïs où le premier coup se doit d'être mortel), soit il s'éternise jusqu'à  ce que les deux meurent d'épuisement.

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"De tous ceux qui n'ont rien à  dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent."
- Coluche

je vois pas trop en quoi, l'anime au enfer est en effet merdique, mais c'est tout bêtement un copier coller du manga (combat écourté à  l'extreme, aucune mise en scène suplémentaire comme dans le reste de l'anime, aucun dynamisme comme dans le manga (les plan sont fixes), le pire, c'est qu'en plus, on a des épisodes très moches)

En gros, la partie Enfer de l'anime presque est du niveau du manga, sauf quand c'est bien dessinné, c'est à  dire 5 épisode sur les 12 OAV sorties. le seul truc qui les sauve, c'est la bande son(même si elle n'est pas inédite)

la partie enfer de saint seiya merite un 12/20, ça fait mal quand on voit la qualité d'Hadès sanctuaire (qui merite 17/20)

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Vitriol m'a prété son coutela, je ne lui ait pas rendu, bref, le coutela de Vitriol est à  moi!!!

Je me base sur le manga, pas sur l'anime qui a très mal vieilli. C'est lent, censuré de partout, long... boarf. Et qu'on me parle pas d'Asgard qui n'est que du plagiat de Saint Seiya lui-même...

Le plus gros problème de Saint Seiya, c'est son auteur.

Kurumada dessine mal, ne sait pas mener une intrigue et abandonne trop facilement les multiples pistes qui mènent nulle part. Je ne parle même pas du clonage des personnages.

Exemples d'incohérences/manques/rajouts foireux qui font le charme de Saint Seiya- Nulle part dans le manga, il n'est expliqué que les armures noires sont de fait les prototypes de toutes les autres armures, créées par les Atlantes dont Mû fait parti (dernier survivant avec Kiki)
- Kurumada n'explique jamais comment la fausse armure du Sagittaire a pu protéger Seiya sans être détruite par l'attaque du Fénix, ni ce qu'elle devient par la suite.
- L'âge des personnages est très mal géré. 14/16 ans... 7 ans d'expérience maximum ...
- L'idée la plus tordue du monde : Grand-père Kido a fait cent enfants dans le but de récupérer un maximum de guerriers dans le but de protéger Athéna... Ca a fonctionné cette idée est tout simplement malsaine.
- Dans le registre du malsain, comment est-ce que Saga a pu enfermer son frère, sans scrupule et ce sans que personne ne sente la cosmo énergie de Canon ? Après on dit que Canon a été sauvé par la cosmo-énergie d'Athéna... or elle n'était encore qu'un enfant ...
- Lors du tournoi intergallactique, l'armure du dragon n'a eu que son bouclier et son poing détruit et elle est carrément "morte" ... Mû dit qu'il n'y a pas de réparation possible sans un tribu de sang.
D'accord les armures sont des vampires, ça passe. Ce qui coince c'est lorsque des personnages comme l'ours ont leur armure totalement détruite et qu'ils reviennent tout fier avec, plus tard et sans être passé par Mû. Youpi.
- En parlant des autres chevaliers de Bronze, c'est mignon la rivalité non exploitée entre Licorne/Pégase. Et le fait qu'ils soient tous passés à  la trappe. Il devrait y en avoir 88, on en voit que 11
- Lorsqu'Aiola se la pète en disant qu'il a le septième sens, la vitesse de la lumière, etc. Il ne mentionne pas qu'il n'y a que lors de leur attaque qu'ils atteignent la vitesse de la lumière, donc faire 42 fois le tour de la terre en X temps est totalement stupide.
- Certaines phrases récurrentes sont stupides "Une attaque ne fonctionne pas deux fois sur le même chevalier" ouai, bon, tout dépend des capacités du chevalier et de la puissance d'attaque aussi hein ...
L'autre est "La force ne réside pas dans l'armure, mais dans la cosmo-énergie" c'est vrai ... Shiryu ne dévoile son énergie que lorsqu'il se fout à  poil. Mais c'est moins vrai lorsqu'on voit Seiya doré Sagitaire terrasser Aiola.
Les armures sont des amplificateurs de puissances, adaptés à  leur chevalier.
- C'est tout ce qui me vient en tête

Pourtant des idées il en a. Parfois de très bonnes, d'autres fois non, mais souvent elles ne sont jamais exploitées comme elles le devraient.

Il essaie néanmoins d'être cohérent et logique. Être logique alors que sa cosmogonie ne repose que sur un non-sens exarcebé ne peut mener qu'à  des approximations et à  du n'importe quoi.

Ainsi, chaque chevalier a sa force ou sa faiblesse, reste en analogie avec sa constellation... Kurumada fait preuve d'une certaine créativité qui est parfois difficilement discernable.

Ainsi.

Athena et ses combattants ne font que se défendre, n'attaquent jamais en premier.
Héraclès est un gros bourrin.
Shura du Capricorne dispose de l'épée de la justice, EXCALIBUR (alors là  je comprendrai jamais...)
Les gémeaux sont deux et souffrent de troubles mentaux...
Le personnage principal est le pégase, chimère que Kurumada apprécie profondément (voir BT'X...)

Kurumada prône à  tout bout de champ la suprématie du dépassement de soi, de la fidélité aveugle et du sacrifice qui mène à  un malsain extrêmisme.

Au final, ce n'est qu'une grande répétition.

1) Athena est mise hors d'état de nuire/utilise son pouvoir pour limiter l'action néfaste de l'autre divinité/se sacrifie.
2) Les chevaliers de Bronze sont les seuls à  se battre parce qu'ils doivent montrer leur force/parce que c'est leur destinée/parce qu'ils ont envie de faire un gang bang avec Athena/autre
3) Des adversaires sortis de nulle part sans histoire/avec des rajouts foireux dans le passé de certains protagonistes
4) Défaite et dépassement de soi/découverte d'un nouveau sens/acquisition d'une technique de la mort qui tue
5) Confrontation finale avec l'être proche de Dieu/l'imposteur/Dieu.
6) Tout le monde envoie ses dernières forces à  Seiya qui vainc.

Un autre détail comique, c'est que chaque chevalier qui se présente, d'or, d'argent, de bronze, de bois, de chocolat, ou de n'importe quoi d'autre, prétend toujours être le plus fort, être imbattable, d'autant plus s'il a une réputation légendaire.

Donc tout ce qui est du "C'est le plus fort des chevaliers", "Personne ne lui arrive à  la cheville", ce n'est que du bla bla.

Sinon, je classe les chevaliers en quatre groupe selon leur force :

1 : Shaka la vierge, Saga/Canon les gémeaux, Mû/Sion le bélier.
2 : Camus du Verseau, Dhoko de la balance, Shura du Capricorne, Aiola du Lion
3 : Milo du Scorpion, Aldébaran du Taureau.
4 : Aphrodite du Poisson, Deathmask du Cancer.

Non, selon le guide officiel, il n'y a véritablement pas de chevalier d'or plus faible qu'un autre, ils ont tous des point fort et faible et sont égaux si on fait la moyenne.

Niveau incohérence, il y en a beaucoup moins dans l'anime:

Les chevalier noirs sont en les Nemesis des autres chevaliers, leur ordre a été créé pour être complementaire à  l'ordre d'Athena (opposition bien mal necessaire), c'est en gros la théorie du yin et du yang. le peuple des atlante n'est qu'un théorie parmi d'autres.

Dans l'anime, malgré son design Beta, c'est la vrai armure du Sagittaire (seulement à  l'epoque Kurumada n'avait pas décidé à  quoi ressemblerait l'armure du sagittaire, d'ailleurs, à  l'époque, ça devait être le scorpion le maitre de Hyoga).

L'age des persos, comme je le dit est beaucoup moins précis dans l'anime (il faut savoir que Kurumada a été forcé par son éditeur de rajeunir ses perso, Seiya et Shun devant avoir 16 ans dans la premère version, Hyoga 17, Shiryu 18 et Ikki 19, les chevalier d'argent et d'or était aussi plus vieux)

Pour les gamins, cette idée est abandonné dans l'anime, Mitsumasa Kido est aussi un salaud qui envoie 100 gamins à  la mort, mais au moins, c'est pas ses môme, c'est des orphelins.

Les autres chevalier de bronze (qui sont 48, pas 88) sont soit mort durant leur entrainement (l'armure est donc libre), soit ce ne sont pas les gamins envoyé par Kido en entrainement, ils sont alors au sanctuaire tout bêtement.

La rivalité Licorne/Pegase est exploité dans lost Canvas où la licorne est le seul autre bronze important.

Pour Saga, c'est simple, il est fou, Chapter G décrit très bien son état d'esprit.

Perso, moi, je ne trouve pas que l'anime est si mal vieilli, et Asgard est très interessant (pour une fois qu'on a des méchants travaillés, je m'en plaint pas, en plus, niveau musique, c'est la meilleure saison, niveau réalisation aussi).

Sinon, l'anime, je ne dirait pas qu'il a très mal vieilli, *Biiiiiip* par exemple a bien plus mal vieilli. Saint seiya accuse juste son age, il a vieilli, tout betement et niveau censure, si on regarde la première version diffusé en France ou la VOST, je voit pas trop le problème.

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[Edit Kanar] Légère censure du nom de ce mysterieux animé avec des mechas colorés, des combinaisons moulantes, et des gens qui suivent le scénario en remontant leurs lunettes, pour éviter toute dérive comme celle qui a failli arriver. *range son coutela*

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Vitriol m'a prété son coutela, je ne lui ait pas rendu, bref, le coutela de Vitriol est à  moi!!!

Aphrodite est pas "fort" ? Pardon je vous prie ? Il dégomme l'armure d'Andromède d'un seul coup. Il tue Shun d'un seul coup. (ouais bon après il se rélève parce qu'il le fallait.

Kurumada sur ce coup mérite la mort)

Non c'est tout ce que j'avais à  dire. A noter quand même un gros background sur les chevaliers eux-même. Chaque attaque, chaque chose est une référence directe à  un truc, à  un machin.

(Dio la mouche est une référence au chanteur Dio -mexique tout ça- par exemple. Ca tue, hein ?)

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