Eltanin

- Kaamelott ? C'est quoi ?
- Euh... Raphaël ? Tu viens de la planète Mars ?
- Ah. Okay. C'est à  la télévision.
- Ca passe tout le temps...
- Je boycotte la télévision.
- ...


Enfin bref. Je suis donc parmi les derniers à  découvrir "Kaamelott", à  l'occasion du visionnage d'un DVD entier (une quarantaine d'épisodes !) avec les Crashistes. Le format est assez proche des "Guerres Cloniques" : des volets très brefs, joués et mis en scène avec pas mal de soin.
"Kaamelott" est une série basée sur l'humour, où l'histoire n'avance guère, et c'est le moins qu'on puisse dire. Les acteurs sont assez doués et impliqués. Beaucoup de plans fixes, de plans-séquences, se rapprochant parfois du théâtre.
Trois choses, principalement, me plaisent dans cette série : l'humour fin, la mise en place de codes nets avec des éléments simples et le respect de l'époque (malgré le langage très actuel, des anachronismes rares et légers, ainsi que des costumes, des décors et des maquillages qui fleurent bon la documentation détaillée).

J'aime beaucoup.

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Kaamelott a apporté à  la télévision française quelquechose que celle-ci n'avait pas depuis la fin de "samedi soir en direct": de l'humour .

Je me marre bien en regardant cette mini-série (quand j'ai le temps et quand j'y pense) fondé sur pas mal de petits jeux de mots amusants, sur des scènes d'un absurde grandiose et sur des acteurs que je juge plus que très bon (j'adore particulièrement Arthur, et sa femme :p qui me rappelle un peu Catherine Frot allez savoir pourquoi !) .

Certains épisodes sont à  mourir de rire (particulièrement celui ou Arthur s'ennuie et joue avec la bouffe - avec le monstre en saucisson XD -) .

A voir. C'est, à  mon avis, 100 fois mieux que le prédecesseur, Caméra Café.

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

J'adore cette série
il y a des replique qu'on n'oublie vraiment pas...

voilà 

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Euh, je n'ai pas dû voir la même série que toi, où alors ils ont rajouté des choses dans le Dvd.

Bon, avouons-le, je ne suis(suivre) pas vraiment cette 'série' qui passe à  la télévision (que je ne boycotte pas, mais dont je n'ai jamais le temps de regarder les émissions...) et mon avis n'est basé que sur les quelques épisodes entraperçu aux cotés de ma mère qui, elle, adore.
Humour assez lent, grand silence, acteurs sympathiques et situations assez immobiles (les décors, ils ne sont que quatre? Taverne, table ronde, le lit conjugal et le terrain de bataile?). Je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier dans le visionnage de ces quelques épisodes poussifs où certaines répliques font mouche mais de (trop) nombreuses tombent à  plat, morts-nées.
Bon, bref, j'aime pas trop quoi...

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La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...

et Perceval est le best personnage ever... EVER

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You're... you're a bloody puppet !

pour l'anectode, le pilote a été tourné au chateau de mon village avec la participation de ma famille (en tant que fournisseurs de chevaux) Nous avons donc fait connaissance avec le réalisateur et étés invités à  la première.*

La suite ne s'est pas déroulé chez nous : nous sommes proches d'un couloir aérien fréquenté, ce qui rend le tournage d'une série moyenageuse malaisé.

voili, voilou

*j'aurais pu apparâitre dans un plan, en tant qu'anonyme porteur de sacs ^^

J'ai regardé, par pur(-e curiosité) malencontreux hasard, et je ne trouve vraiment pas ça drôle. Enfin, j'imagine que j'aurais dû m'en douter.

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.

La série évolue et est en passe de devenir ce qui se fait de mieux à  la télévision française, j'avais déjà  remarqué quelquesépisodes "spéciaux" : Arthur se retrouve transformé en vampire, cet épisode était glacial, flippant et malgré deux vannes (une référence à  Vlad L'Empaleur et la fin avec Merlin) pas drôle du tout, un autre où Arthur assiste à  un spectacle de marionettes avec Karadoc et sa famille et il passe son temps à  regarder les enfants avec un regard triste et finira l'épisode avec un enfant dans les bras... il arrive à  être émouvant sans pour autant tomber dans le ridicule ou le cliché (merci à  Alexandre Astier, un génie), un autre encore où l'on voit Arthur qui avoue penser à  se suicider tous les matins et enfin, le dernier en date, un combat (pour la possession d'Excalibur) entre Lancelot et Arthur assez incroyable (pas drôle du tout, même pas désamorcé par le générique, Arthur finit par battre Lancelot mais s'écroule de fatigue après avoir titubé deux, trois mètres...) bref, la série devient plus sérieuse, le scénario commence à  prendre le pas sur les vannes (Arthur de plus en plus déprimé, Lancelot qui redevient le chevalier errant, son intrigue amoureuse avec Guenièvre etc...) après 7 saisons, c'est normalement une trilogie cinématographique qui devrait suivre et, considérant le talent du bonhomme, je me dis que ça peut déboucher sur un truc énorme.

Et puis merde, quand on paraphrase Joss Whedon, c'est qu'on a tout compris "Je donne au public ce qu'il a besoin, pas ce qu'il veut/attend."

Et Perceval est juste hallucinant, c'est pas faux

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You're... you're a bloody puppet !

L'humour au niveau des oubliettes - employons une métaphore dans l'ambiance - et le style caricatural/carton pâte m'avaient tenu à  l'écart de Kaamelott dès ses débuts, mais vu ce qu'en dit Bloody, je vais peut-être faire l'effort de regarder les épisodes actuels pour voir s'il y a une réelle amélioration...

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

Je commence à  mater le livre 3.
J'ai vu 15 épisodes, je suis déjà  mort de rire. Il m'en reste 85...

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

Lors de mes vacances dans la rustique Corrèze, j'ai retrouvé un poste de télévision (ce genre d'artefact devient rare au sein de l'ancestrale lignée Lafarge, et c'est tant mieux) et j'ai vu un épisode de "Kaamelott" où un rendez-vous était organisé. Les deux parties pensaient à  un guet-apens, mais cela s'est achevé en une discussion froide et tendue entre Arthur et un chasseur du Graal à  la capuche blanche.
Quelques tournures me gênaient encore (il y a des formules qui passent bien dans des bouches médiévales, genre "Je vous fume" ou "Dire quoi faire à  des péquenots"), mais l'essentiel du dialogue était admirable, on rit jaune devant l'agressivité de ces deux hommes déjà  en cours de déshumanisation par leur quête, et on sent bien que c'est là  l'effet recherché.

Et voilà  que je tombe sur cet extrait du Livre V.
Alain Chabat livre clairement la plus sinistre prestation jamais vue dans son répertoire, tous les personnages sont définis en un tournemain, l'ambiance apparaît plus lugubre que jamais, les dialogues ont achevé de "s'arrondir" vers des phrases absolument pas branchées ou djeunzs, qui gardent cependant le côté "parler vulgaire et quotidien" pas si mal vu que ça...

Vraiment, voilà  une série dont l'évolution ne peut que me ravir. J'étais très mollement enthousiasmé par la première saison miteuse et statique, au final, et je suis ravi de voir cette évolution, cette structuration en une sorte de fresque dramatique, toujours attachée à  l'échelle humaine, sacrifiant fréquemment l'humour sur l'autel de la profondeur.

Non, vraiment, bravo, l'équipe mérite toutes nos félicitations pour son courage de changer la formule qui marche et pour son ambition de livrer une oeuvre plus grave. Les éléments que Bloodinet observait arrivent bel et bien à  maturité.

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