Ayant été sollicité par
un mystérieux individu, je vais tenter de vous présenter cet excellent film d'animation japonaise -si nous nous permettons un peu de subjectivité- réalisé par un dénommé Osamu Tezuka's.
Il s'agit bien évidemment de l'adaptation orientalisée de l'oeuvre éponyme de
Fritz Lang (
tiens ? Mais qui est donc l'auteur de cet article ?). Le scénario reprend les grandes lignes de son prédécesseur, mais ne se contente pas pour autant de le retranscrire à l'identique. En effet, même si l'ensemble demeure 'authentique', il est évident que ce Metropolis bénéficie d'une vision nouvelle ; probablement pour actualiser sa profondeur, renforcer l'identification du spectateur... ou tout simplement pour "satisfaire la clientèle", conformément à une société de consommation de mer... mais là n'est pas la question.
Le design de la mégalopole reste fidèle au futurisme, à présent rétro, du premier film.
L'animation et la bande son du film sont splendides.
L'intégration de bâtiments en 3D, par exemple, est bien effectuée, et les musiques sont appropriées à l'ambiance qui se dégage de la ville.
Les personnages ont également été revisités, et l'androïde répondant au nom de Tima est ici doté d'une adorable figure humaine. Ce détail jouant sur l'ambiguité, qui n'est guère anodin, illustre des réflexions sur la nature des êtres artificiels, leurs sentiments, et leur position par rapport au libre-arbitre.
Une fin apocalyptico-cataclysmique, pour changer... Nous n'y avons vraiment pas été habitués...
Un des protagonistes, et son "Médor" robotisé, ou un amour impossible.
Au final, cela donne quelque chose d'agréable, à regarder au moins une fois.
"En cet instant, nous sommes, en tant que nation, sur le point d'effleurer les étoiles. Je frémis, partagé entre la joie et l'honneur de vous présenter le fleuron symbolisant l'apogée de la longue histoire de l'humanité. Hier, notre puissance se déployait sur toute la Terre.
Aujourd'hui, elle est en mesure d'illuminer les cieux !
Puisse le règne de notre Ziggourat se perpétuer à tout jamais !"