La série en images de synthèses ''Reboot'' commençait mal. TRES mal.
Séphira : ''Pas si mal que ça.''
Oui, d'accord... elle commençait comme un dessin animé pour enfants...
Frère de Séphira : ''Mais C'EST un dessin animé pour enfants !''
Okay, okay. Disons que l'univers était mièvre à l'extrême.
Séphira : ''Tu n'as vu que le dernier épisode de la première saison, où la série commence à acquérir une chronologie. Et encore que ce sont les autres saisons qui ont fini par donner du sens au reste...''
Bon, mais j'ai vu ce qui suivait. En débutant par un épisode un rien grotesque, avec un immonde méchant gros bill, qui peut être considéré comme la chrysalide à l'intérieur de laquelle l'affreuse chenille ''Reboot'' s'est changée en papillon.
Séphira : ''Gigabyte, le destructeur des systèmes ? De toute façon il a une vitesse de croisière de deux kilomètres à l'heure. C'est pas ma faute si Bob et Dot sont allés atterrir dans un cul-de-sac !''
Vous pouvez le remarquer, c'est une passionnée qui parle... sans Stéphanie, d'ailleurs, je ne me serais jamais intéressé à ce machin.
Je disais donc... à partir de l'épisode le plus merdique de tous les temps...
Séphira : ''*Frappe Raphy* Pffft... c'était bien, à côté de la parodie des super-héros dans la deuxième saison ! ''
Okay, okay.
Je disais donc... à partir de l'épisode le plus
merveilleux de tous les temps...
A partir de là , tout est allé de mieux en mieux. Les protagonistes ont dégagé de la consistance (ne parlons pas de profondeur, n'exagérons rien), une certaine tension dramatique s'est instaurée, l'univers a acquis une belle cohérence et surtout, surtout, le mal est présent, le mal est graaaand !
Le personnage le plus travaillé est sans conteste Enzo Matrix, qui subit une évolution des plus... radicales. Jugez plutôt ci-dessous.
Sens de lecture japonais. A droite avant, à gauche après.
Séphira : ''C'est canadien, crétin. Enfin... canadien anglais, jamais vu un bon dessin animé québécois...''