Un nouveau topic pour parler du nouveau chef d'oeuvre de Gonzo : Speed Grapher.
Attention, tout comme Elfen Leid, L'Autre Monde, Techxnolyze, Serial Experiments Lain ou encore Berserk (voir même à une certaine mesure Cowboy Bebop), Speed est une série qui dépasse en matière de noirceur et de nihilisme toutes les séries citées plus haut.
L'Intrigue (tirée du site AnimeKa) : L'histoire commence sur un squizzing avec ce qui semble à un petit flash-back à propos du héros, photographe de son métier. Apparemment, il fut envoyé sur le terrain lors d'une guerre, là même où il "emprisonna pour la première fois une destinée humaine". Telle est la conclusion de ce passage.
Dix années ont passé depuis cette guerre qui a agrandi le fossé entre les riches et les pauvres. Quelque part dans Tôkyô, un gars danse sur Le Bolero lors d'une représentation. Très déçu de sa performance, il s'en prend à une fan venue dans sa loge pour lui demander qu'il la prenne en tant qu'élève. Il va même jusqu'à briser le bras de la pauvre petite fille.
Autre part, Saiga, notre photographe, quittant le commissariat reçoit un appel de la personne qui a payé sa caution. Cette femme semble avoir des relations pas très recommandables...
Retour à notre danseur psychopathe sur un air de Sonate au Clair de Lune. Cette fois-ci, il porte un déguisement sorti tout droit d'un comic américain avec pouvoirs spéciaux inclus! On peut penser que le coup de fil qu'il a reçu tout à l'heure était sûrement un contrat de nettoyeur. Saiga arrive ensuite sur les lieux du carnage pour prendre des photos.
Le lendemain à l'agence dans laquelle il travaille, Saiga est chargé d'infiltrer une organisation secréte ayant peut-être un rapport avec le carnage de la veille. En effet, 5 politiciens s'opposant à une loi sur la pharmaceutique sont morts récemment. Saiga arrive alors sans mal à pénétrer dans le lieu de réunion secrète. Cela semble être un club de riches VIP masqués dont le but est d'obtenir le "plaisir ultime". Après une petite visite, tous sont réunis dans un endroit où une femme qu'ils nomment Déesse tombe du ciel. Saiga la photographie alors : erreur fatale...!
Pour la petite nôte : l'opening est l'excellente chanson de Duran Duran, celle qui fit connaître le groupe : Girls on Film.
Eh oui, l'ambiance de la série est d'inspiration Néo-Romantique (Gary Numan, Japan, Visage, Ultravox et donc Duran Duran), grosso merdo, la new-wave.
Donc tous les qualités.
La série vient à peine de commencer au Japon que c'est déjà un chef d'oeuvre (en tout cas, ma série préférée du moment, voir même une de mes préférées tout court)...
En gros, c'est ce qu'aurait d'être Eyes Wide Shut de Kubrick.
Le Site Officiel Japonais :
http://speed-grapher.com/