Une citation de Freeman182 : "Dark Vador est pour moi le personnage le plus humain finalement de Star Wars. Il n'est pas le bien ou le mal, sur une échelle qui graduerait le coté obscur et le coté clair, il est au milieu, en conflit permanent. Il est l'élu dans ce sens la pour moi..."
Sinon, de bons moments : Quand Yoda arrive dans le bureau du chancelier et envoie valdinguer les garde rouges sans autre forme de procès. Excellent. (toute la salle a ri) Enfin bon...
"Le réalisme, de toute façon, n'est jamais exactement le vrai, et celui du cinéma est obligatoirement truqué", c'est pas de moi, c'est du Godard.
et puis :Comment R2 se debarasse des Droides.
En revanche j'ai été déçu pour C3PO, il n'a absolument aucun rôle dans le film. Bon, dans les autres non plus, tu me diras, mais ça manquait de l'entendre râler, baliser, et insulter R2D2. J'ai pas compté, mais je parie qu'il a encore plus de lignes de dialogue dans Clone Wars.
Je me permets de copier-coller la critique d'un gars sur Allociné, car, autant j'ai adoré la revanche des sith, autant j'aime les bonnes critiques bien constructives.
Citer:
Bon je pense que vous avez lu mon avis dans le Classement 2005. J'ai mit 10/10 alors que j'étais le premier a casser Lucas il 'ya 2 mois. Retournement de situation exceptionnel vous avez dire et que je vais tenter (longuement) d'expliciter.
Les deux premiers episodes étaient reconnaissons-le, catastrophiques. Moches, mal joués, mal dialogués, niais, cons, tout. Pour le coup George Lucas était devenu ce qu'il avait toujours combattu, un enfoiré de capitaliste. Cétait des vrais disneys des années 2000 : des grosses plate formes a produits derivés (sachant que ça a plus rapporté dans l'histoire de la trilogie que les films en eux-mêmes). Pour quelles raisons en serait-il autrement avec l'Episode III?
Alors je me souvenais, des anciens episodes que j'ai decouvert out gamins et qui ont suasiment conditionné mon goût pour le cinéma. J'aime tout dans l'ancienne trilogie, même les defauts qui deviennent de plus en plus apparants au fil de l'age.
Puis les bons echos ont commencé a arriver. Je me dis "oh putain me serais-je trompé?". Oh que oui! Et tant mieux. Et la surexposition mediatique fut un enfer : c'était comme si Lucas, le dieu de mon enfance, me pointait du doigt pour se venger "tu nas pas cru en moi jeune padawan tu as perdu la foi". Alors j'allais dans la salle a minuit le jour de sa sortie, à la toute premiere dans un melange de hate et d'apprehension. Et ce que je vis me bouleversa profondement.
SPOILER
La première scène est incroyable, le debut est une surprise de taille. Là ou Lucas exhibait une mise en scène de telefilm dans les episodes I et II, ici il montre une orgie visuelle absolument splendide, peut-être les plus belles images de space-opera jamais realisée. Star Wars devient soudainement trepidant et excitant, jouisiif. La ou le premier plan de chaque film est toujours un panorama vertical qui montre un vaisseau s'avançant dans l'espace, Lucas ose un plan séquence de fou furieux, dementiel, dynamite ses propres conventions. Les scènes avec R2 ressuscite un certain esprit humoristique présent dans la trilogie d'origine tandis que les scènes de combat contre Dooku entame une noirceur inedite et splendite (le guillotinage!).
La première surprise de ce debut de film est de taille : c'est beau. Le numerique de Star Wars est beau. Je vous jure que je ne croyais pas que j'allais ecrire cette phrase un jour. Je suis le premier surprit. Les images sont tout bonnement magnifiques. La mise en scène se montre incroyable (putain j'y croi pas! Meme les plus grands fans de star wars ne peuvent pas dire qu'un episode realisé par Lucas est bien realisé). Ces qualités ne feront que s'améliorer par la suite (avec par exemple un dialogue entre Anakin et Padmé sur une terrasse avec un fond nocturne de Coruscant tout bonnement splendide qui evoque les plus beaux plans du metropolis de Fritz Lang).
Les scènes de tractation sur Coruscant, le debut de l'apprentissage d'Anakin suivent. Certains trouveront cette mise en place longue et chiante. C'est tout le contraire pour moi, je trouve ça passionnant. Des surprises de talle nous sont reservées : du contemplatif. On avait jamais vu ça dans Star Wars nouvelle trilogie. Du vrai, pur, long, bouleversant contemplatif. Une scène d'inspiration quasi boudhiste (dans l'ambiance) ou Anakin et Padmé separés par la ville regardent l'horizon en pleurant, sans une ligne de dialogue en 1 bonne minute est incroyablement touchante et surprenante pour un Star Wars des années 2000. Même chose pour la rencontre d'Anakin et Palpatine au théatre, un spectacle sublime se deroule sous les yeux des protagonistes discutant.
L'evidence comme a pointer le bout de son nez : la mise en scène est une splendeur et Lucas donne à la Revanche des Siths ce qui manquait a tous ses films (je ne compte par l'Empire Contre Attaque et le Retour du Jedi qui ne sont pas realisés par ses soins) : une vision d'auteur. Les scènes finales absolument incroyables ne feront que confirmer ces dires.
Autre point positif : les scènes de combat sont lisibles, bien filmées et surtout jouissives. Obi-wan Kenobi se montre tout bonnement exceptionnel. Grievous est incroyablement charismatique et son combat à l'epée d'une grande inventivité, la realisation d'un fantasme pour tout amateur de Star Wars.
Entre parenthèse, une géniale scène qui recopie plan pour plan le final d'E.T. quand Yoda dit au revoir aux wookies.
Vers les 3/4 l'apothéose est atteinte. Star Wars Nouvelle Trilogie devient ce qu'il aurait toujours du etre : une Tragedie Grecque. Pour la première fois de puis l'Empire contre attaque, on s'interesse plus aux personnages qu'aux grandes scènes de combat. On cadre a fond sur les visages et les regards qui veulent tout dire. La tragédie se met en place, les poids de l'heredité, la trahison suscitent le pathetique et bouleversent le spectateur. Je peux dire par exemple que les scènes ou les Jedis meurent n'ont jaimais été montrées dans un Star Wars. L'emotion nous serre a la gorge pour atteindre le sommet pour le combat final. Grace a une (ré)utilisation de la musique tout bonnement exceptionnelle (les plus grands thèmes de la saga se bousculent). La confrontation Obi-Wan/ Anakin est indescriptible de force emotionnelle. Lucas y atteint une pureté de l'instant cinématographique qu'on ne lui croyait pas capable (et moi le premier). Le dialogue est parfait (comme dans tout le film d'ailleurs, les dialogues ne sont jamais niais on arrive meme a croire à l'histoire d'amour et ressentir de l'emotion quand Padmé annonce qu'elle est enceinte) et Lucas ratttrape toute l'emotion absente et gachée des deux premiers episodes. La metaphore politique atteint son paroxysme (j'en suis meme arrivé a croire Lucas quand il dit qu'il y pensait deja en 77) notamment avec la phrase "si tu n'es pas de mon coté tu es mon ennemi" en echo au Bush du 11 septembre "si vous n'êtes pas avec nous vous êtes des terroristes". Les plans sont parfaitement choisis, et aquand je dis parfait c'est a dire qu'ils sont issus d'une vision d'auteur et qu'ils sont aussi significatifs que ceux de l'Empire contre Attaque c'est dire.
Le combat est superbe et transcende tout ce qui avait déjà été fait dans ce domaine. C'est beau, grand, mythique, tragique. La sequence (montée en parrallèle avec le jouissif combat Palpatine-Yoda avec le génial "pas tant que mon mot a dire j'aurai"). Avec ces scènes d'une puissance visuelle et emotionnelle, Lucas parvient (et pourtant c'etait difficile) à rattrapper 2 episodes gachés sur tous les plans et même à (presque) rivaliser avec le seigneur des Anneaux.
La fin de la sequence est divine : la replique de Obi-Wan me fout les larmes à chaque fois "tu étais l'élu anakin, tu étais censé rétablir l'equilibre dans la force pas la plonger dans la nuit".
La fin est surement le truc le plus fascinant de tout le film, tout simplement parce qu'il fait le lien avec la rilogie d'origine de façon incroyabelement artistique et brillante. Lucas prouve qu'il est un auteur en mettant en parrallèle, la scène de l'accouchement de Padmé avec l'opération d'Anakin/Dark Vador. La respiration de Vador commence quand celle de Padmé finit. Padmé qui soupire dans un dernier souffle une des plus grandes phrases de l'histoire de la Saga (et pas seulement je commence à en être persuadé) : "Il y'a du bon en lui, il y'a toujours du bon". L'espoir, l'humanisme nous saute a la gorge, on aurait jamais cru Lucas en etre capable. Le plan final est la plus grande et la plus bouleversante trouvaille du film. Lucas n'aurait pas pu aussi bien conclure qu'en reprenant avec le plus beau thème que George Lucas a jamais écrit sur la reprise du plus beau plan de l'episode IV, les Skywalker face aux coucher des deux soleils. Votre serviteur en pleure encore de bonheur.
Après cette longue analyse, je vais parler des défauts : il n'y en a pas. enfin aucun défaut formel. Je parlerai plutôt de défauts généraux, car sorti du contexte dans lequel il sort, il n'y aurait rien a dire a propos Star Wars : Episode III. Mais attention, ces reserves ne changent en rien mon avis : cet episode est un chef d'oeuvre, un classique instantanné.
- D'abord je ne pardonnerai jamais a Lucas (et pourtant je suis definitvement reconcillié avec lui après cette oeuvre remarquable) d'avoir loupé les deux premiers episodes.
-Ensuite, Lucas a vu le Seigneur des Anneaux et ça se voit. Il s'est aperçu de son echec artisitque et sest prit une claque monumentale dans la gueule a la sortie du Seigneur des Anneaux. Car la Revanche des Siths doit tout a Peter Jackson. PJ a osé. Il a tout osé et a innové dans le genre de l'Aventure, du grand spectacle, grand public avec un brio qu'on avait pas vu depuis l'Age d'or Hollywoodien. Jamais Lucas n'aurait osé des scènes aussi violentes et apres (le meurtre des enfants, le corps calciné d'Anakin, le coeur de Grievous), jamais il n'aurait filmé de façon aussi lyrique, lente, contemplative, aussi inspirée du cinéma muet, jamais il n'aurait aussi bien retranscrit sans en avoir peur ses influences (la mythologie, le film de sabre hong-kongais, la chanson de geste, le cinéma muet, la bande dessinnée, la Tragedie Grecque) si il n'avait pas vu la Trilogie de l'Anneau. C'est pas par hasars si on a souvent dit "Star Wars est mort, vive Peter Jackson". J'etais le premier a le dire et le premier a le penser. Les gros plans sur les visages que Jackson a reprit au cinéma muet de façon incroyablement brillante se retrouvent chez Lucas de maints fois. L'enterrement de Padmé est vraiment bien piqué sur de nombreuses scènes du Seigneur des Anneaux, le meurtre des Jedis aussi. Les coupages de membre n'aurait jamais été osés avant la scène finale de La Communauté de l'Anneaux avec l'immense morceau de bravoure d'Aragorn découpant en morceau l'Uruk Hai. Les repliques bouleversantes, emouvantes comme la replique d'Obi Wan que j'ai encensé quelques lignes plus haut se veulent aussi bouleversantes que l'immense monologue de Sam a la fin des Deux tours. Tout comme la scène contemplative Anakin/Padmé, clairement et brillament reprit aux relations Aragorn/Eowyn.
Attention je ne dis pas que Lucas a copié. C'est surement la visoion originale que Lucas en avait. Mais george a été aveuglé par les lumières du capitalisme et a fait des films commerciaux avec les Episode I et II. La raclée qu'il s'est prise par Peter Jackson l'a remit dans le bon chemin. Il a decouvert qu'on pouvait faire des films artisituqes sans autant se prendr eun bide au box office. Alors se disant qu'il n'a plus rien a perdre, notre ami George s'est totalement remit en question, n'a plus boudé ses influences et l'esprit original de la saga qu'il a crée, a arretté de baser ses films sur le merchandising et nous a pondu le film de sa vie ce que nous avons attendu toute notre vie. Un grand film bouleversant, poetique, emouvant, sombre, jouissif, humaniste, beau.
Par consèquent ce n'est pas vraiment un défaut c'est plutôt une constation : Peter Jackson a tout de même un grand mérite dans cette réussite. C'est une preuve de plus que Jackson a "sauvé" le cinéma grand spectacle.
-Ca nons plus ce n'est pas vraiment un défaut : Lucas dans les scènes finales bouleverse son spectateur par des references géniales sur l'ancienne trilogie. Autrement dit comment emouvoir le spectateur en titillant sa nostalgie de petit garçon? Je ne peux que pleurer en effet en voyant les decors blancs et très années 80 des vaisseaux, l'intérieur du croiseur avec Dark Vador, l'Empereur et le sosie de Peter Cushing. Ce n'est pas de l'émotion facile mais presque, preuve que Lucas a vraiment niqué sa nouvelle Trilogie aux 2/3 et que cette nostalgie était vraiment sa dernière chance.
Ces reserves sont vraiment minimes voires inexistantes. C'est un très grand film qu'a produit Lucas, une date dans l'histoire du cinéma Hollywoodien. La fin atteint le génie pur dans la force viuelle et l'émotion.
On peut voir aussi dans ce film non seulement une métaphore politique mais aussi l'histoire d'un homme basculé du coté obscur qui, comme le dit Obi Wan, durant le duel final, est "devenu exactement ce qu'il a toujours desiré combattre". Comment ne pas y voir une image du cinéaste lui-même (luxe supreme et preuve que le film est vraiment un film d'auteur) qui dit à la fin du documentaire que tout le monde connait désormais sous forme d'aveu "il est vrai que je suis devenu ce que j'ai combattu dans les années 70". A force de vouloir combattre le système (Hollywood), de devenir son plus farouche opposant Lucas est devenu le système. Un grand capitaliste. ce film étant donné qu'il est beaucoup moins merchandising que les precedents (je vois pas quelle peluche exploiter maintenant que Jar Jar et les Ewoks ont disparu) se propose comme une rédemption de la part de l'auteur. Un rachat incroyablement génial auprès des vrais fans grace au fait qu'il soit artisitque et ideologique. Vraiment. Star Wars episode III est un grand message d'espoir. Et ça c'est quelque chose qui transcende nos plus grandes attentes a propos de cet Episode III.
Il y'a du bon dans Lucas. Il y'a toujours du bon.