Eltanin

Eiji Yoshikawa, auteur japonais célébrissime qui a écrit les fameux "La pierre et le sabre" et "La parfaite lumière" qu'on ne présente plus.

Ecris au 19ème siècle, ces deux romans sont au japon ce que les trois mousquetaires sont a la france. Quand Eiji Yoshikawa meurt, il est couvert d'honneur et ses deux livres sont tiré a plus de 120 000 000 d'exemplaires a travers le monde

La pierre est le sabre raconte le parcours de celui que les japonais on surnommé "Le plus grand samouraï de tous les temps":Miyamoto Musashi, expert dans l'art des deux sabres Appellé aussi Daïsho (Une paire de sabre Katana dans une main/Wakisashi dans l'autre). Le tout étant très romancé car on ne connait que les grandes lignes de la vie de Musashi

Musashi serait né vers 1604 dans la province du Mimasaka dans le village de Miyamoto sous le nom de Takezo. A 16 ans, il part pour la bataille mythique de Sekigahara avec son ami d'enfance Matahchi On'hinen. Du coté des perdants, il survivra par miracle a la bataille et fuiera avec Matahachi. Trahi par son ami, en tentant de retourner dans son village, il est poursuivit par des samouraïs, étant un déserteur de Sekigahara, il mériterais la mort. Si il n'a pas la chance de tomber sur Takuan, un jeune moine boudhiste qui le placera sous la tutelle d'un seigneur. Ce seigneur le gardera pendant trois ans a son service, l'isntruisant, et lui apprenant les rudiments du sabre. Au bout de ses trois ans, il quitte le seigneur et silone les routes en tant que Ronin (Samourai sans maitre). Le seingeur lui déconseille de continuer a porter le nom de Takezo et l'appelle Musashi (Autre interprétation des caractères de Takezo) et Miyamoto du nom de son village. Sur le chemin qui el mene a Kyoto il apprend quelques rudiments par les samourai qu'il croise sur son chemin.

Un de ses premier haut fait est la bataille qui ménera au "Pin parasol" contre toute l'école Yoshioka, meilleur dojo de Kyoto, et d'ou il sortira vainqueur.

La pierre et le sabre raconte l'initiation de Musashi depuis la bataille de Sekigahara a bien des duels après, lorsqu'il comprendra qu'il n'arrivera a rien avec un sabre, et qu'il lui en faudra deux.

La parfaite lumière raconte la fin de l'initiation de Musashi et se termine en apothéose par le combat le plus célèbre jamais livré, celui contre l'expert du "Tsubamegaesheru" (Riposte de l'hirondelle) :Sasaki Kojiro dit "Ganryu" (Le saule près de la rivière). Le combat se déroulant sur une île, Musashi gagnera en fracassant le crâne de Kojiro avec une rame du navire par lequel il est venu (Si vosu jouez a Soul Calibur II, il y a une arme pour Nightmare qui est une rame de bateau, on vous dit qu'un guerrier légendaire a gagné un combat avec un rame, vous savez d'où ça viens.).

La parfaite lumière s'arrète ici, mais pas la vie de Musashi. Celui ci ouvrira son propre dojo :Hiten Ishi Ryu. Et y enseignera jusqu'a l'âge de 70 ans. Ensuite, il partira en ermite sur une montagne pour rédiger un traité sur l'art du sabre le "Gorin no sho" (Connu en français sous le nom de "Traité des cinq roues" ou "Traité des cinq anneaux" Qui deviendra un autre pillier de la littérature japonaise.Il mourrat a l'age de 72 ans.

Voilà , j'espère que je vous donné envie de lire ces livres, il y aussi un roman de Thomas Day sur Musashi appellé "La voie du sabre", mais c'est du fantastique, et plus de l'historique.

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Ces deux livres sont des chef-d'oeuvres, à  lire absolument. Il y a un tel mélange de mystique, de concret, de passionel et de recherché dans ces pages que ça devient trop restrictif de faire une comparaison avec les trois mousquetaires, malgré le compliment que ça exprime, bien sûr. Là , il y a quelque chose de plus que les sentiments des héros, il y a une sorte de quête personnelle sous-entendu par l'auteur, que le style japonais favorise totalement. Ajoutons que malgré la taille assez imposante, les deux tomes se lisent comme du petit lait, et je crois que vous aurez compris que c'est totalement impensable de ne pas avoir lu ces livres, culture japonaise ou non.

J'ajoute que le traité des cinq roues est un écrit tellement poussé psychologiquement qu'il est utilisé dans la plupart des sections d'enseignement japonais, de la littérature au commerce.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"