Eltanin

Appartenant à  l'espèce des Prolitteratus minusculis, petits contes tout simples qui se lisent en un souffle, à  l'exemple de "La mort du roi Tsongor", ce livre est sans nul doute le plus célèbre de Coelho. C'est également son premier roman...

Santiago est berger. Un jour, il rêve d'un trésor dont il part en quête. Ainsi commence un grand voyage initiatique...

Que dire de plus ? C'est un livre qui touche. C'est un récit épuré, peut-être bien un peu trop. Mais là  est la volonté de l'auteur, là  est l'objectif de l'oeuvre ; en quelques pages, on suit Santiago dans sa fable, vers le trésor et vers la sagesse. Malgré la spiritualité et le mysticisme de "L'Alchimiste", pas de profonde morale, ce qui est aussi étonnant qu'appréciable. Juste la volonté que chaque homme suive, jusqu'au bout, sa Légende Personnelle.

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MON DIEU !!!

Aucun commentaire sur ce chef-d'oeuvre ! Bizarre, car des millions de personnes à  travers le monde l'ont lu, et encore plus en ont entendu parlé.

Ma lecture date un peu, car à  l'époque, je devais en faire un compte-rendu pour le collège, c'est dire (je précise que j'ai presque un quart de siècle...Aïe ). Mais, je me souviens encore de l'impression laissée par ce bout de livre : comme le dit ce cher R. ce gros "one-shot" dopés aux hormones se claque en quelques heures, et nous enrichit pourtant plus qu'une saga de presque 6000 pages.

Il faut l'avoir lu, ne serait-ce que pour avoir une idée de ce qu'est vraiment un "conte" de nos jours.

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Je vais passer pour un gros troll mais j'ai vraiment une dent contre ce bouquin.

En fait de la même façon que quand je veux citer un réalisateur tout miteux je cite 95% du temps Michael Bay, quand je veux parler d'une infamine littéraire mon choix se porte sur l'Alchimiste de Paul Cohelo.

Se présentant comme une série de paraboles écrites avec un style plus que plat, l'Alchimiste se présente comme une vague oeuvre "spirituelle" avec la quête de sens d'un berger. Le livre est très court (heuresement) mais laisse une constante sensation de vacuité profonde.

La legereté lourdingue de l'oeuvre associée à  une non histoire elle même couplée à  une non poésie font de ce livre un de ceux qui auront marqué mon existence comme un fer rouge marque une vache...je m'en serais bien passé.

Non, faut pas hésiter à  faire part de son avis, qu'il soit dithyrambe ou critique au vitriol, ça peut toujours être intéressant.

C'est vrai qu'en faisant le tour du Net, j'ai trouvé des critiques pas mal justifiées sur "L'Alchimiste", et de manière générale sur Coelho, considéré comme le Dan Brown du voyage initiatique. Personnellement, comme déjà , j'ai juste trouvé le bouquin un peu simple.

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La simplicité n'est pas une faute en soit.

C'est un bouquin qu'il faut lire jeune. Je l'ai personnellement trouvé très joli. C'est un conte, comme le dit Raphaël, un texte léger et plaisant qui ne pêche pas par excès de moralisme ou de pédanterie. Et c'est ce côté "simple" qui lui donne son charme et sa fraîcheur.

Si j'avais du le comparer à  une autre oeuvre, ça aurait été au Petit Prince (que je juge cependant nettement supérieure, voire absolument inégalable). Mais certainement pas à  aux déchets littéraires dont font partie les textes de Dan Brown.

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"Quand les gens sont de mon avis, il me semble que je dois avoir tort."
Oscar Wilde

j'ai beaucoup aimé quand je l'ai lu. simple mais efficace.

Ce livre ne m'a pas autant touché que "Le vieil homme et la mer" d'Hemingway, "Abattoir 5" de Vonnegut ou encore "Peter Pan & Wendy" de Barrie.

J'ai trouvé que Lapin n'allait pas assez loin dans l'alchimie, par exemple il place constamment "les mots" à  part du monde (perspective philosophique). Ensuite, le schéma narratif ne colle pas au processus, contrairement aux trois que j'ai cités plus haut (et qui sont loin d'être les seuls). Il est donc disharmonieux et, encore une fois, s'éloigne de l'unité qui est un principe alchimique (perspective linguistique).


Enfin, la véritable dent que j'ai contre ce bouquin vient de l'état de fait suivant : Coelho a pompé un récit juif hassidique de deux pages pour en faire un roman, sans même indiquer qu'il avait plagié, et il fait croire à  bon nombre de lecteurs qu'il a mis en scène l'histoire tout seul comme un grand. Rendons à  César ce qui appartient à  César (perspective éthique).

En dépit de ces noirs aspects, j'ai pris un certain plaisir à  l'engloutir quand j'étais en Bolivie et que je n'avais rien d'autre sous la main.

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« Once you label me, you negate me. »

Kierkegaard