Comment ça, pas "grotesque" ? (Bouhou, la mort d'Aerith, c'est du sérieux, on ne plaisante pas avec ça.)
Et je ne comprends pas cette sacro-sainte nécessité de maintenir le "cran de sûreté" du "délire". C'est certain, les blessures à l'amour propre peuvent être si graves, porter à de si dangereuses conséquences, qu'il faut traiter cela avec la plus infinie des prudences.
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Arkhounet, cher ami, peut-être est-ce moins du à de l'étroitesse d'esprit qu'à une différence de conception du débat. Pour moi, personnellement, en ce qui me concerne (+1 en ego), la communication, qu'elle soit orale, internautique ou culinaire, sert à échanger. Que l'on m'accuse de bons sentiments dégoulinants, je n'en n'ai plus cure depuis mes 15 ans, mais c'est ainsi. Je ne débat pas pour avoir raison, je débat pour confronter mon point de vue à un autre, pour apercevoir quels sont les points forts et les points faibles de mon raisonnement et, qui sait, peut-être, changer d'avis (qu'on le tonde !).
Soit, mais n'est-ce pas, au fond, rigoureusement la même chose ? Quand je vous disais que l'on interprète mal : il ne s'agit pas de refuser obstinément de changer d'avis, mais de ne pas en démordre si facilement, de façon à ce que ce "changement d'avis" ait une certaine valeur. Et que voit-on, dans ce charmant pays ? Des courbettes, des politesses, des généralisations honteuses qui tuent les questions dans l'oeuf. "De toute façon, l'homme n'est qu'une poussière dans l'univers, et tous les goûts sont dans la nature, alors à quoi ça sert de débattre, hein ?"
DragonNoir, donc (qui a, par le passé, vanté les vertus politiques de je-ne-sais quel conflit de forum - sic), gagnerait en vertu, en puissance de conviction en force de caractère, à détruire chevaleresquement mes piètres accusations, dont la dimension comique est, d'ailleurs, largement assumée (ça vous va ?).