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Est-ce que ça ne serait pas une "peur du vide", le besoin d'avoir quelque chose de supérieur, suprême même, auquel on peut se référer ? En tout cas, c'est là un besoin que moi aussi je ressens. Sauf que, comme la foi, la croyance ne m'ont jamais attiré, je place la Raison, l'Humanité sur ce "trône de l'Univers"...
Je partage également ce besoin. Disons que ma "foi" se situerait entre les deux dernières définition qu'en donnent le Petit Robert, c'est à dire la "confiance en quelqu'un ou quelque chose" et la "croyance en des vérités religieuses". Je ne me juge pas croyant, j'ai été élevé, comme beaucoup par des parents "sans opinion" dont les parents étaient eux-même catholiques pratiquants (mais pas acharnés).
Cependant, j'éprouve un besoin, une nécessité, d'établir entre les différents éléments qui adviennent dans le monde une sorte de cohérence. Les choses ne me semblent pas s'enchaîner de façon totalement aléatoire. Et je persiste à croire, contrairement à Sartre, que notre existence, à l'instar d'un roman, comporte un début et une fin définie, vers laquelle les événements de notre existence convergent. Malgré tout, j'ai du mal à admettre l'existence d'un principe qui nous soit supérieur (j'ai déjà suffisamment à faire avec les principes dont l'existence est prouvée, à savoir vous, cher public ^^). Je suppose que cela peut être rapproché d'une foi. Et cette foi, rien ne me prédisposait à l'avoir (la preuve, mon discours reste extrêmement confus) : elle est le fruit d'un cheminement tout ce qu'il y a de personnel, ce qui explique ma difficulté à la mettre en mots, et totalement acquise je pense.
C'est grave, docteur ?