Bon, en attendant de connaître l'origine et la direction du texte d'introduction de ce sujet, dialoguons, si tu le veux bien.
Yves a écrit:
Je considère que cibler les jeunes est un signe de défaillance des religions.
Pourrais-tu développer? Car je pourrais dire de même de l'Éducation. Elle est obligatoire, mais peu depersonnes peuvent se passer de l'enseignement public etavoir un précepteur. Cet enseignement peut lui ausi conditioner les jeunes. Pour preuve: le débat actuel sur le rôle positif de la colonisation dans l'enseignement de l'histoire. Cette anecdote devrait nous maintenir en éveil. Le fera-t'elle?
Yves a écrit:
Une religion présume être dans le vrai. Si elle le croît réellement, alors elle n'a pas besoin d'aller faire du lavage de cerveau chez les individus encore malléables ; au contraire, il serait nettement mieux qu'elle se présente à eux une fois qu'ils auront atteint la maturité nécessaire à comprendre son message, en apprécier la valeur et à la rejoindre en toute liberté, sincèrement convaincus à leur tour qu'elle est dans le vrai.
Tout dépend comment cet enseignement est prodigué. Attention! jene veux pas mefaire l'avocat du Diable (si je puis dire) et exècre autant que possible un enseignement dogmatique des écritures. Dans l'enseignement judaïque, il s'agit d'une réflexion et d'un apprentissage au débat sur un support écrit. L'élève est encouragé à débattre et exprimer ses opinions sur les textes sacrés.
Yves a écrit:
Pour moi, une religion qui fonde sa perpétuation non sur la conversion des adultes mais sur l'embrigadement et "l'éducation" dès le plus jeune âge manque d'honnêteté intellectuelle et admet implicitement sa faillite.
Dans le Coran, il est dit qu'on ne doit pas convertir. Il est dit à plusieurs reprises (je ne pourrai pas te citer les versets là de tête) que si Dieu voulait que les hommes croient, Il n'aurait qu'à manifester Sa Puissance et qu'un hommequi cherche à convertir un autre essaye de faire plusque Dieu. Un croyant honnête informe quand on l'interroge sur sa Foi, témoigne, mais n'a pas à convaincre. Le choix de croire appartient à chacun. Ce que j'ai observé, par contre, c'est que dès qu'un croyant s'exprime sur sa Foi, cela est souvent interprété comme un discours prosélyte, même quand ce n'est pas le cas.