Pogo vient du latin pugno qui signifie combattre (en fait ça vient du rician pogostick, mais c'est beaucoup moins classe...). Personnellement, je pense qu'un pogo est une danse instinctive, où tous les gestes suivent la musique. Parlons des gestes... Un bon pogoteur doit être en symbiose totale avec la zik, remuant frénétiquement la nuque de haut en bas, voir tout le corps, bien en rythme pendant le couplet, puis dès qu'il sent que ça s'enflemme, il se lache complètement et dégomme tout ce qu'il y a autour de lui, à l'aide de ses coudes, de son cul, voire de sa tête... Mais attention ! Pas des jambes ! Les jambes d'un pogoteur ne lui servent qu'à sauter et non à exploser le derche de son camarade de devant. Je dis ça parce que ça m'est déjà arrivé, c'est très désagréable et surtout très lâche. Les coups de points dans le dos sont aussi déconseillés. Tout doit être fait dans un bon esprit, dans l'intérêt de s'éclater sur du bon son et non pas dans la perspective de faire mal à son voisin. Et si un pogoteur se vautre par terre, on l'aide à se relever.
Le pogo, par définition, se pratique donc en concert... Mais pas seulement. En effet, on a déjà vu des personnes (je ne citerai aucun nom), pogoter seules dans leur chambre, contre des partenaires imaginaires, et même sous la douche, sur de la musique imaginaire également. C'est également bien trippant de se taper un ptit pogo entre potes lors d'un bonne soirée bien enfummée.
En bref, le pogo est excellent parce qu'on a pas besoin de leçon pour apprendre, et qu'on a pas l'air con quand on le pratique. Après, c'est chacun son style, le but à atteindre est l'éclatement total, le summum du trip sur du métal.