C'est plus vraiment du black mélodique, à en écouter le dernier album (je me demande si ça l'a jamais été d'ailleurs). Fin bon...
Halvorc a écrit:
Le pays de sa Majesté la queen nous amène le dernier album de Cradle of Filth, à savoir Nymphetamine. Or, vous savez que je déteste les boîtiers cristal classiques qui se pètent au moindre choc (et en plus je suis négligent). Aussi, j'ai fait main basse sur l'édition limitée 2 CD avec un zouli digipack (les digipacks et moi c'est une grande histoire d'amour)
J'ouvre la boîte, ouvre le livret, et je tombe, comme je m'y attendait, à des artworks/photo-montages ma foi fort réussis, comme d'habitude, mais on a droit à du vachement glauque, voire même du carrément repoussant. Ceci dit, je glisse le CD dans le lecteur.
Je connaissais déjà plutôt cet album via les mp3 que j'avais trouvés. L'intro nous met toute suite dans une ambiance toute cradeulienne, et ô surprise, alors que "Gilded cunt", la chanson écoutable sur le site officiel, est bien, mais je trouvais qu'elle commençait de façon trop abrupte (c'est un choix qui se respecte, mais un gros riff de guitare et une batterie de trois tonnes qui te tombent dans les oreilles du premier coup, c'est discutable). Or, la première piste, "Satyriasis" non contente de nos mettre dans l'ambiance, introduit à la fin quelques paroles déformées et incompréhensibles alors que la mélodie se meurt... ce qui fait une PARFAITE transition pour Gilded Cunt. Le reste de la chanson, on la connaît. Du bourrin bien maîtrisé, qui rappelle un peu Cthulhu Dawn.
J'ai du eu mal à accrocher sur Nemesis, à la première écoute, la chanson faisant sept minutes. Il va falloir que je me la repasse pour bien juger.
Ensuite, on tombe sur l'excellente chanson "Gabrielle", qui ne se contente que d'une intro minuscule, puis la chanson démarre, avant un changement dans la musique vers 48 secondes, qui mine de rien me plaît beaucoup dans son rythme. Ensuite, le couplet vient, accompagné du synthé, et d'un Dani en pleine forme. Il s'est même un peu calmé niveau voix aiguë (tout est relatif". Cradle a de l'expérience, et nous sort un métal symphonique très bon, et constitue une alternative à ceux que Nightwish lassent.
Vient Absinthe with Faust. Petite intro au piano accompagné de la batterie, et la musique démarre. Rien à signaler sur la musique, elle est bien mais ne se détache pas du lot, notamment par rapport à la piste qui suit...
"Nymphetamine (overdose)". Piste éponyme, qui ajoute à "Nymphetamine (fix)" une très bonne intro et un outro similaire, qui ajoute en profondeur à la chanson, et la complète à la perfection. A deux minutes 50, on retrouve toute la magie de Nymphetamine telle qu'on peut l'entendre dans le clip. Un chant féminin parfait, un Dani calme (sic), et on se surprend même à distinguer les paroles et à aimer. Couplets envoûtants, refrain torturé, au total, 9 minutes 14 de plaisir.
Vient une piste dont je ne connaissais que le titre (qui me plaît fort bien), "Painting flowers white never suited my palette". C'est un interlude de deux minutes avec quelques violons, instruments à vent, peut-être un chouïa de synthé, et un peu de choeurs. On sent l'univers Cradle, mais c'est bien moins malsain que "Venus in fear", qui me gêne rien qu'en l'écoutant sur mon PC.
Mais pas question de s'endormir. "Medusa and Hemlock", titre énergique, et je me risquerais à dire furieusement diabolique dans les bons sens du terme. Une guitare légère mais endiablée, des riffs bien "evil", c'est infernal et entraînant, j'accroche dès la première seconde.
"Coffin Fodder" démarre assez moyen, je n'arrive pas vraiment à accrocher à la mélodie. C'est moins bourrin que du Gilded Cunt, et on sent vraiment que Cradle a lâché le black/death metal de ses débuts. C'est bien plus subtil, et on dirait parfois du heavy, tout en gardant des aspects goth et black.
"English fire" est un titre que je qualifierais de "radio", un peu comme Nymphetamine. Une petite mélodie gentillette, pas de déferlement de batterie, c'est taillé pour passer le soir sur MTV2. C'est un choix, mais ça manque de personnalité.
"Filthy little secret" démarre avec une guitare saturée, une mélodie pas mal, on retourne dans une ambiance démoniaque et tragique. C'est assez sympa sur CD, mais ça devrait déménager en live. En tout cas j'aimerais voir.
"Swansong for a raven" : Intro au piano (comme d'hab je suis tenté de dire), puis ça s'énerve à la guitare, tout en gardant le piano, mais attention, c'est pas "Nemo" de Nightwish non plus. La chanson est pas mal, mais un peu longue (sept minutes)
"Mother of Abominations" commence avec des voix bizarres, qui scandent quelque chose d'incompréhensible. Ca me fait penser tout de suite à "Satanic mantra" de l'album "Cruelty and the beast". Puis vient la chanson proprement dite, bourrine, et Dani n'a pas dit son dernier mot. 7 minutes 32, oui, c'est encore plus long, mais on sent pas le temps passer.
Bonus track : "Nymphetamine (fix)" : vous savez ce que j'en pense, mélodie superbe, titre furieusement "radio", chant féminin magnifique, etc.
CD 2 : Je n'ai pas le CD sous la main, mais j'ai le souvenir d'un excellent CD bonus avec de belles reprises parfaitement maîtrisées dont une très bonne de Bathory (dont le seul membre n'aura de toute façon plus l'occasion de la jouer).
Il y a aussi une autre version de Nymphetamine Fix. Pratiquement pareille, mais on change de voix. C'est original, mais Sarah Jezebel Deva n'a pas une voix aussi talentueuse que Liv Kristine Espenæs Krull. Elle a cependant le mérite d'être assez séduisante. ^_^
Enfin, si vous achetez cette version, vous pourrez voir le clip de Nymphetamine (fix) sur votre ordinateur. Sympa, moins glauque que From the cradle to enslave ou autre Babylon A.D.
Le packaging est très bon, excellente qualité, artworks presque trop bien réalisés *brrr*, influences Luis Royo, cependant on regrette une surabondance de seins nus (enfin bon c'est Cradle...) et une vulgarité superflue. "All tracks shitten by : Cradle of Filth" OK, ça veut dire ce que ça veut dire, mais on se serait passé de tant de familiarités.
Bref, en résumé, un album excellent.
La semaine prochaine, je vous parlerai de mon futon.
Bon, eh bien restons dans le sujet, avec une petite épreuve de traduction.
"The Moon, she hangs like a cruel portrait
soft winds whisper the bidding of trees
as this tragedy starts with a shattered glass heart
and the Midnightmare trampling of dreams
But on, no tears please
Fear and pain may accompany Death
But it is desire that shepherds it's certainty
as We shall see..."
She was divinity's creature
That kissed in cold mirrors
A Queen of Snos
Far beyond compare
Lips attuned to symmetry
Sought Her everywhere
Dark liqoured eyes
An Arabian nightmare...
She shone on watercolours
Of my pondlife as pearl
Until those who couldn't have Her
Cut Her free of this World
That fateful Eve when...
The trees stank of sunset and camphor
Their lanterns chased phantoms and threw
An imquisitive glance, like the shadows they cast
On my love picking rue by the light of the moon
Putting reason to flight
Or to death as their way
They crept through woods mesmerized
By the taffeta Ley
Of Her hips that held sway
Over all they surveyed
Save a mist on the rise
(A deadly blessing to hide)
Her ghost in the fog
They raped left...
(Five men of God)
...Her ghost in the fog
Dawn discovered Her there
Beneath the Cedar's stare
Silk dress torn, Her raven hair
Flown to gown Her beauty bared
Was starred with frost, I knew Her lost
I wept 'til tears crept back to prayer
She'd sworn Me vows in fragrant blood
"Never to part
Lest jealous Heaven stole our hearts"
Then this I screamed:
"Come back to Me
I was born in love with thee
So why should fate stand inbetween?"
And as I drowned Her gentle curves
With dreams unsaid and final words
I espied a gleam trodden to earth
The Church bell tower key...
The village mourned her by the by
For She'd been a witch
their Men had longed to try
And I broke under Christ seeking guilty signs
My tortured soul on ice
A Queen of snow
Far beyond compare
Lips attuned to symmetry
Sought Her everywhere
Trappistine eyes
An Arabian nightmare...
She was Ersulie possessed
Of a milky white skin
My porcelain Yin
A graceful Angel of Sin
And so for Her...
The breeze stank of sunset and camphor
My lantern chased Her phantom and blew
Their Chapel ablaze and all locked in to a pain
Best reserved for judgement that their bible construed...
Putting reason to flight
Or to flame unashamed
I swept form cries
Mesmerized
By the taffeta Ley
Or Her hips that held sway
Over all those at bay
Save a mist on the rise
A final blessing to hide
Her ghost in the fog
And I embraced
Where lovers rot...
Her ghost in the fog
Her ghost in the fog