Ne confondons point "riche" et "complexiforme". Prenez l'allemand, fort de ses vaines déclinaisons, qui vous décourage un écolier pour finalement peu de choses : au-delà , nous avons un dialecte assez plat et relativement monotone. L'anglais, au contraire, fait table rase de ces futiles considérations grammaticales pour aller à l'essentiel : le style. Les meilleurs répliques de film, prononcées dans la langue de Capcom, vous résonnent bien plus longtemps dans la tête qu'un "nyarnyarnyar" barbare, vulgaire collage de mot ne possédant aucune "ligne de force". Attention, cependant, car dans ce domaine, le François vient juste après.
Mais admirez plutôt cette magistrale démonstration de la puissance linguistique d'outre-manche (voire d'outre-Atlantique). Certes, pour la richesse/finesse, c'est manqué :
http://dl.fileplanet.com/dl/dl.asp?classicgaming/castlevania/mp3/voice/opening-dialogue-e.mp3
(La version nipponne, histoire de comparer :
http://dl.fileplanet.com/dl/dl.asp?classicgaming/castlevania/mp3/voice/opening-dialogue-j.mp3.)
Cependant, j'occulte ici un point essentiel : les
voix qui peuvent se développer en réponse à telle ou telle articulation horripilante. Je trouve ainsi que le japonais est une langue laide, voire moche, mais qu'elle génère parmi les meilleures "voix" qui soient.
Enfin, Zohar, fi de ton point de vue (private joke) scolaire sur la question : la qualité première de l'anglais est de s'apprendre "à l'arrache", et de se perfectionne à la pratique. Point de petits schémas tatillons, mais une totale consécration à la Force et au Caractère.
Zohar de Malkchour a écrit:
Je ne connais aucune matiére qui ne marche autrement...
[HS]
En effet, et c'est bien pourquoi les choses ne doivent qu'en dernier recours devenir des Matières.
Prenons le français : au lieu de me plonger dans ces affreux bouquins de "potassage", j'ai consacré ce supposé temps de travail à mon enrichissement personnel, ce qui fait qu'à présent, je domine (modestement) dans ce domaine.
Seule les disciplines scientifiques peuvent décemment s'enseigner, encore que.
Pour en revenir à l'anglais, disons donc que je dois largement plus sa maîtrise aux films sous-titrés (et à Snake et à Raiden) qu'à ces tristes séances dirigées où l'on vous gère par l'ennui. Comme tout le monde ici, je n'en doute nullement.