Eltanin

Fin du XVIIIe siècle, Rome. Dans la ville éternelle, un homme ne craignant ni dieu ni diable profane sans vergogne les sites antiques en quête des restes mortuaires des premiers chrétiens pour ensuite les revendre aux bigots en qualité de reliques. Un habile duelliste et un séducteur irrésistible, au passé mystérieux. On ne le connaît que par son surnom : le Scorpion.

Cette série de BD nous narre les aventures de ce personnage qui incarne avec brio l'archétype du bretteur, au verbe aussi effilé que sa lame et dans l'arsenal duquel le charme occupe une place aussi importante que la rapière. Un archétype de romantique avant l'heure car le moteur du personnage est la liberté.
La sienne pour commencer : refusant de s'intégrer dans la société de son époque et de se plier aux valeurs en vigueur - notamment religieuses -, le Scorpion fait de son mode de vie une véritable ode à  la liberté la plus pure, celle qui consiste à  choisir soi-même les règles par lesquelles on veut structurer sa vie et les valeurs que l'on entend défendre et respecter.
Puis celle des autres. Car le Scorpion va se trouver mêlé, sans le vouloir, à  une intrigue dont les ramifications remontent jusqu'au palais papal, une machination qui entend étouffer dans l'oeuf les idées modernes et l'héritage des Lumières, et rétablir un contrôle strict de la société, par la terreur et l'obscurantisme.

Une aventure épique, des ruelles de Rome à  la Terre Sainte, dans laquelle les ingrédients classiques du style de cape et d'épée se mêlent à  des éléments plus érudits sur les premiers temps du christianisme...


Le Scorpion


Méjaï l'Egyptienne

Scénariste : Stephen Desberg
Dessinateur : Enrico Marini
Editeur : Dargaud
Tomes parus à  ce jour :
1. La Marque du Diable (2000)
2. Le Secret du Pape (2001)
3. La Croix de Pierre (2002)
4. Le Démon au Vatican (2004)
5. La Vallée Sacrée (2004)
6. Le Trésor du Temple (2005)
7. Au Nom du Père (2006)
8. L'Ombre de l'Ange (2008)

"La seule chose qui m'obsède, c'est la liberté. Ma liberté, qui est devenue celle de tous !" - Le Scorpion

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.