Eltanin

ndArkh : protubérance extraite du sujet "Le banquet".



Je suis d'accord pour l'aternance plaisir-déplaisir, mais dans le même esprit, une fois tu avais dit qu'un aventurier à  un moment donné de sa vie, aimerait mieux se reposer que de continuer à  voyager et inversement, trop se reposer l'amènerait à  partir découvrir le monde.
Moi c'est plutot par périodes courtes. Les processus physiologique qui fonctionnent comme une balance, un cycle ou alternance...Evidement l'histoire de l'aventurier n'a rien à  voir avec plaisir-déplaisir, et tu avais déjà  parlé de cette échelle d'opposés dans un autre sujet...Mais ya pas comme des nuances entre les deux phrases mises en gras ?
Le rapport entre l'aternance plaisir-déplaisir et le fait qu'on s'habitue à  un son de même fréquence ?

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

Ah, tu abordes un point qui m'est cher : l'interprétation mathématique de l'existence. Je vais diviser le sujet, pour la peine (si tu permets).

(Message à  venir.)

Ozma: Mais bien sûr, divises, divises, pour mieux régner ! ^^ je plaisante, volontier.

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Pour formuler mon idée de façon plus générale :
- Dès qu'une forme de régularité aparaît dans l'existence, le plaisir et le déplaisir s'atténuent.
- Dès que la régularité est brisée, on éprouve à  nouveau plaisir et/ou déplaisir.

A cela, j'ajoute une remarque de Nietzsche : petit plaisirs vont avec petits déplaisirs, grands plaisirs vont avec grands déplaisirs. En gros, on a pas vraiment le choix entre une vie heureuse ou malheureuse, mais entre une vie sereine ou mouvementée. Même s'il y a de nombreuses exceptions, globalement, je trouve ça assez vrai.

Tout la subtilité est dans ce que l'on entend par "régularité" :
- Si l'on fait toujours des choses plaisantes, cette régularité va atténuer le plaisir.
- Si l'on fait toujours des choses déplaisantes, cette régularité va atténuer le déplasir.
- Maintenant, si l'on alterne activités plaisantes et déplaisantes de façon parfaitement régulière, cette alternance va tout d'abord augmenter plaisir ET déplaisir, mais la régularité dans l'alternance va progressivement les atténuer.

Et ainsi de suite, on peu aller vers des exemples plus complexes.

- Pour contourner ce dernier phénomène, par exemple, on peut vivre les instants déplaisants "comme si on devait les vivre éternellement", et les instants plaisants "comme si on ne devait les vivre qu'une fois". Mais cela induit également une forme de régularité, à  la longue... etc.

- Pour l'histoire du son continu auquel on devient sourd : le son est une vibration, donc une alternance - mais elle est ici si régulière qui le son semble identique à  lui-même. D'où l'accoutumance, l'atténuation de la perception...

- Par contre, il y a l'exemple de la torture par empêchement de dormir (chez nos amis les chinois, je crois) : une goutte d'eau froide vous tombe sur le visage toutes les vingt secondes. Evidemment, si c'était un filet d'eau continu, on s'y habituerait rapidement et on parviendrait à  s'endormir. C'est l'alternance "goutte d'eau / pas goutte d'eau" qui maintient éveillé. Théoriquement, on devrait pouvoir s'habituer à  cette régularité... mais l'expérience montre que l'on devient fou bien avant.

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Et, à  titre purement ludique, voici les formulations mathématiques de ce qui a été dit plus haut. Cela, bien sûr, ne parlera qu'à  ceux qui ont des rudiments scientifiques.

- La fonction "plaisir - déplaisir" est la dérivée de la fonction "activités plaisantes - activités déplaisantes", généralement lissée par convolution.
- La valeur moyenne de la fonction "plaisir - déplaisir" est nulle sur l'intervalle d'une vie. Seul sa valeur efficace la caractérise.

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C'est pour l'instant assez simpliste, mais on pourrait s'amuser à  construire une philosophie sur ces bases-là . Qu'en pensez-vous ?

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Quelques passages choisis du chapitre V de la Psychologie de l'inconscient de C.G. Jung. (Nietzsche est également cité dans l'écartèlement de Zagrée, pour le début de sa maladie mentale, et on évitera de trop écouter Jung sur l'état du philosophe pour mieux apprécier le reste ^^.)







Les valeurs de plaisir-déplaisir sont des appréciations quantitatives énergétiques.
Et je crois que ces valeurs plaisir-déplaisir sont tirées elles-mêmes d’un renversement intérieur que nous maîtrisons mal (L’aventurier qui subitement s’arrête et se dit qu’il ferrait mieux de s’acheter un canapé par exemple ; après ce changement que son corps lui demande ( corps= physiologie+inconscient+conscient, bref tout quoi.) il pourra faire des appréciations quantitatives de ces changements tel qu’un "c’était finalement déplaisant de crapahuter dans la brousse", ou de considérer son nouveau statut)

Ah ya aussi l’exemple de la fin naturelle, et du but culturel sous forme de métaphore du cours du soleil : Qu’après avoir procréé et apporté sa contribution à  la survie de l’espèce suit le but culturel (allez les mères, lâchez nous la grappe et faites votre vie ! Il est déjà  midi passé.)

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

Puissiez vous vivre en des temps intéressants !


Je rappelle qu' il s'agit d' une malediction .......

L' idéal confucéen étant de mener une vie paisible et de mourir entouré de sa famille, le bonheur ne consite pas en de grandes joies ou en de grands plaisirs mais en une vie calme. des temps intéressants sont des temps où l' histoire se fait, guerres, famines, inondations ......

Peut on éprouver grands déplaisirs et grandes joies en des temps inintéressants ?

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Smouales étaient les borogoves