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L'immortalité https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?f=19&t=3982 |
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Auteur: | Arkh [ 08 Fév 2008, 11:28 ] |
Sujet du message: | L'immortalité |
Abordons ce vaste sujet par deux sobres questions : 1) Si on vous proposait l'immortalité, l'accepteriez-vous, et pourquoi ? 2) Si vous pouviez rendre immortelle l'humanité entière, le feriez-vous, et pourquoi ? |
Auteur: | Zohar De Malkchour [ 08 Fév 2008, 12:52 ] |
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À l'immortalité..! Vaste sujet dont les aboutissants psychologiques sont assez bien traités dans la série télévisée Highlander. Pour répondre à la question posez par Arkh, il semble évident que l'humanité d'aujourd'hui n'est pas prête à l'immortalité. Nous ne saurions pas nous réguler avec sagesse rien qu'au niveau du nombre de nos co-spécieux. Il semble, en effet, impossible d'interdire aux gens d'avoir des enfants. Or pour que l'immortalité soit viable écologiquement, il faut que notre nombre se stabilise donc que les naissances s'arrêtent. Pour ce qui est de l'immortalité particulière, c'est un thème, encore une fois, largement exploré (vampires, momies, sorciers) et les raisons qui fondent ce désir peuvent se cataloguer ainsi : - volonté de ne pas disparaitre. - volonté d'avoir un avantage certain pour amasser des connaissances. - volonté d'avoir le temps de gagner le pouvoir sur les autres. - volonté de contribuer à l'évolution du monde et en particulier de l'humanité. |
Auteur: | Morgan Kane [ 08 Fév 2008, 13:58 ] |
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Je me rappelle d' un roman de SF Race démoniaque ( de Schmitz ? ) où l' auteur faisait dire que l' immortalité n' était aps souhatable au niveau de l' espèce. Pas un roman ne présente vraiment l' immortalité comme un atout à long terme pour une espèce. elle entrîne à terme stagnation, stérilité et disparition. Au niveau individuel, je dirais que beaucoup d econditions devraient être réunies . Le mythe grec en énonce une : pas d 'immortalité sans jeunesse éternelle. La série horseclans montre les avantages qu' un groupe d' humains peut tirer de l' immortalité de ses dirigeants dans des circonstances très particulières. Je syuis septique dans la mesure où imaginons que Louis XIV ait été immortel ? Aurait il su s' adapter à l' évolution des temps ? |
Auteur: | Tribersman [ 08 Fév 2008, 22:55 ] |
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Hum ... Personnellement je l'accepterais. ![]() Mais bien évidement je le refuserais pour l'humanité tout entière. Enfin il faut quand même définir ce que vous voyer dans l'immortalité. Est-ce une quasi invincibilité à la Highlander ? Une immortalité comme celle du phoenix qui renait de ses cendres ? (autant parler d'invincibilité ou de réincarnation perpétuelle) Ou est-ce juste une sorte de jeunesse eternelle ? Pour moi se serait la dernière solution, l'invicibilité serait bien sure intéressant, mais si un jour je tombais dans une situation inextricable comme un trou aux parois inescaladable je préfèrerais encore mourir sur place. De plus l'immortalité au niveaux génétique est la seules choses réellement concevable. L'ennuis serait la première et la dernière chose dont on devrait se soucier ... et j'ai pas envi de vivre dans un ennui Eternel. ** Repense à cette scène d'Excel Sada ou Excel est coincé avec ... un gars présent depuis surement des lustres... ** |
Auteur: | Haschatan [ 09 Fév 2008, 18:06 ] |
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Je réponds NON. Non, parce que bonjour la surpopulation. Non, parce tout serait déquantifié et complètement dilué dans le flux infini du temps. Au bout de deux ou trois millénaires de vie éternelle, les hommes ralentiront leurs activités et ne garderont que les besoins vitaux (car le temps tue le bonheur -qui n'a de valeur que quand il est limité dans la durée). Je ne vois que deux scénarios (scenarii ? prout prout ?). 1. Les hommes se laisseront aller et agiront avec une lenteur permettant de les rendre constamment plus ou moins actifs. Ils s'ennuieront, se désintéresseront de tout. Les guerres et la recherche s'arrêteront. Puis, nous deviendrons complètement passifs et nous régresseront physiologiquement, jusqu'à retrouver une place quelconque dans la chaine alimentaire (ah non merde, on est immortel, c'est vrai). Nos membres se paralyseront, notre cerveau se rabougrira, nous perdrons nos yeux, nos cheveux, nos dents, nos oreilles. Et nous deviendrons fous à lier. 2. Si l'homme met à profit son immortalité dans la recherche, la Singularité interviendra inévitablement. Nous serons au service de nos robots ménagers et des droïdes militaires qui nous garderont en captivité dans des cages dans les déserts africains et australiens (puisque l'hypothèse 1 surviendra à ce moment, nous ne leur serons d'aucune utilité). Nous deviendrons complètement fous à lier. |
Auteur: | Tribersman [ 09 Fév 2008, 18:59 ] |
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En même temps tu prend beaucoup de raccourci. Un corps humain ne peut pas survivre indéfiniment, même si ses cellules se régénère indéfiniment, la mémoire elle n'est pas infini, n'a tu jamais redécouvert un plaisir que tu avait oublié ? Si on accorde des pouvoirs "divin" à l'immortalité on va juste tomber dans le métaphysique. les seuls scénarios réaliste que je vois sont : - Surpopulation qui conduira a l'extinction de l'espèce humaine. - Ou si l'espèce Humaines parvient à coloniser d'autre planète ... www.multivax.com www.multivax.com/last_question.html |
Auteur: | Haschatan [ 09 Fév 2008, 19:10 ] |
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Tribersman a écrit: Surpopulation qui conduira a l'extinction de l'espèce humaine.
Tss tss, on est immortels maintenant mec ! Bon, puisque j'ai fait fausse route, il faut mettre les choses au clair : parle-t-on bien de l'immortalité de la CONSCIENCE ? Parce que si c'est le cas , alors oui, la seule fin possible (et, oh mon Dieu, le seul salut) est la folie. Souvenez-vous de ce brave bill Murray au panache inégalé : il en chie le type hein ! Il nique à gogo, il vole à gogo, mais au final, il se fait chier, devient un légume et pète un câble. ![]() |
Auteur: | Arkh [ 09 Fév 2008, 20:16 ] |
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Je n'avais même pas sogé au problème de la surpopulation... Mais a t-on encore envie de faire des gosses, lorsqu'on est immortel ? Après tout, on se reproduit pour s'immortaliser, à défaut de mieux. Par immortalité, j'entendais : ne plus vieillir à partir d'un certain âge, et donc ne pas mourir de vieillesse. La "conscience", le truc qui perdure après lamort, j'y crois pas trop (cf. d'autres sujets). On fait soudainement une ode à la brièveté de la vie, mais n'oublions pas qu'elle a ses avantage... et ses inconvénients. L'échéance de la mort poeut nous pousser à faire certaines choses, mais nous décourager d'en faire d'autre (syndrome "je vais crever, de toute façon, alors à quoi bon ?"). A ceux qui disaient : "Vis chaque chose comme si c'étais la dernière fois", le père Nietzsche répondait : "Vis chaque chose comme si tu devais la revivre éternellement". Combien d'acte quotidiens n'effectuons-nous pas avec lassitude ou agacement, comme s'y on s'en débarassait une bonne fois pour toutes, alors qu'on devra les revivre des milliers de fois ? La conscience de la mort nous pousse à vivre au jour le jour, ce qui n'est pas forcément idéal. Dès quarante ans, on commence à penser à la mort, un peu plus chaque jour... ce qui vous empoisonne la vie. Si nous regardons notre mode de vie actuel, nous ne sommes pas fait pour l'immortalité. Cela ne veut pas dire que l'on ne pourrait pas s'y adapter. Il faudrait juste réinventer complètement notre ouaï of life. Tu parles de folie, mais pourquoi ne pourrais t-on pas s'éteindre paisiblement, une fois repu de tout ? L'immortalité aurait au moins le mérite de mettre l'humanité face à face avec son propre néant. Plus de fuite possible, il faudra s'inventer de solides raisons de vivre. En passant : est-il ineluctable que nous en venions à l'immortalité ? On ne stoppe pas le progrès. |
Auteur: | Zohar De Malkchour [ 09 Fév 2008, 20:36 ] |
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Arkh a écrit: Si nous regardons notre mode de vie actuel, nous ne sommes pas fait pour l'immortalité. développe. Arkh a écrit: En passant : est-il ineluctable que nous en venions à l'immortalité ? On ne stoppe pas le progrès.
J'ai du mal à comprendre ces deux phrases l'une à la suite de l'autre. On va dire que ta première est mal formulée. Et pour y répondre, je dirais qu'avec les nanorobots médicaux du futur, il est concevable que certains auront le privilège d'être immortels (avec jeunesse éternelle incluse). |
Auteur: | Arkh [ 09 Fév 2008, 21:04 ] |
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"Nous ne sommes pas faits pour l'immortalité" = "Nous n'y sommes pas préparés". L'échéance de la mort est profondémet ancrée dans nos modes de vie. C'est à ce titre qu'on est censé "profiter de sa jeunesse" et "jouir d'une retraite bien méritée". C'est parce que la mort approche que l'on fait san cesse des "bilans", quand on ne vit pas au jour le jour. Toute la société s'est organisée pour que l'on profite de la vie comme une récréation passagère... pas comme une éternité. Que l'on ait un jour les moyens de rendre immortel, je n'en doute pas. Cela viendra tôt ou tard. Le problème sera plutôt de savoir si l'on pourra généraliser cette immortalité. Et là , on a de belles polémiques en perspective : qui la mérite vraiment ? L'immortalité est-elle un droit ? Les hommes sont-ils assez responsables pour être immortels ? Sans parler de l'inégalité riches/pauvres, seuls les premiers ayant accès à de tels traitement. Et ce sera probablement l'ère des suicides, la mort naturelle ne signifiant plus rien lorsqu'on sait qu'il existe des moyens de l'annuler. |
Auteur: | Tribersman [ 10 Fév 2008, 16:44 ] |
Sujet du message: | |
Arkh a écrit: Je n'avais même pas sogé au problème de la surpopulation... Mais a t-on encore envie de faire des gosses, lorsqu'on est immortel ? Après tout, on se reproduit pour s'immortaliser, à défaut de mieux. Peut être pour la simple envi de créer ? Si on prenait justement des gens blasé et lasser de tous, faire un enfant dans le même état d'esprit que pour un Å“uvre d'art pourrait leur paraitre tout à fait raisonnable. On peut aussi penser a "Un programme de reconstitution des effectifs dû aux mort accidentelle de l'année précédente". (Ce qui donnerait une tombola au niveau mondial ou une sélection eugénique) Citer: La conscience de la mort nous pousse à vivre au jour le jour, ce qui n'est pas forcément idéal. Dès quarante ans, on commence à penser à la mort, un peu plus chaque jour... ce qui vous empoisonne la vie. +1 (bien que du haut de mes 18ans, j'ai encore 70ans d'espérance de vie devant moi) Citer: En passant : est-il ineluctable que nous en venions à l'immortalité ? On ne stoppe pas le progrès.
Je pense que oui. On connait les cause du vieillissement, maintenant il s'agit d'apprendre à contrôler les gènes. |
Auteur: | Raphychou [ 19 Fév 2008, 10:12 ] |
Sujet du message: | |
Je pense que j'accepterais l'immortalité et que je la donnerais à l'humanité. Pourquoi ? Parce que je suis convaincu que notre ingéniosité nous permettra d'éviter la folie. Par hypnotisme, stockage supplémentaire des souvenirs (disques durs externes ![]() Dans la littérature fantastique, j'ai été marqué par quatre manières logiques de traiter une intelligence humaine immortelle : L'altéré temporel. L'archétype de cette figure est Leto-Atréides II, l'Empereur-Dieu de Dune. Sa conscience reste unie, mais il perd le fil des choses ; il a l'impression que les époques défilent autour de lui de plus en plus vite, et il est courant que son regard plonge dans le lointain au point d'oublier les dangers immédiats (au début de l'ouvrage éponyme, cela manquera de causer sa perte, un ghola parvenant presque à attaquer Leto avant que celui-ci ne s'en rende compte). Le catalogueur. Un bon exemple de celui-ci est Aristote dans "Le Lion de Macédoine". Étant parvenu par quelque expédient à s'octroyer l'immortalité, le mage blanc range sa mémoire en vies successives d'un siècle chacune, ne conservant que le strict minimum pour mener une vie heureuse et piochant dans sa "bibliothèque de souvenirs" lorsque le besoin s'en fait sentir. Le phénix. Ce principe de fonctionnement est régulièrement appliqué au vampires ; Anne Rice, dans ses Chroniques des Vampires, présente une version atténuée du processus, quand Lestat de Lioncourt s'enterre dans le sol afin de dormir longtemps, longtemps, échappant à la folie de la "vieillesse trop longue", une fois que son temps est passé. Il sera sorti de terre par Marius, et s'enfouira à nouveau bien plus tard, après l'époque de Louis et de Claudia... Mais dans l'absolu, ce processus est traité de manière plus sérieuse dans un roman mettant en scène un vampire unique et solitaire, livre dont, hélas, le titre comme l'auteur m'échappent. Ce récit "anonyme" décrivait une erreur de la nature, sans guère de points communs avec le romantique Lestat ou le démoniaque Dracula, une simple bête à demi-consciente, dominée par ses instincts. La créature, en exemplaire unique, ne pouvant léguer ses caractéristiques à personne, représentait une espèce animale différente de l'humain. Ce "vampire logique" n'était guère sensible au soleil et ressemblait trait pour trait à un homme, excepté quelques particularités... dont voici celle qui nous intéresse... après une "vie bien remplie", la bête entrait en hibernation et perdait la quasi-totalité de ses souvenirs. Cette amnésie était le prix de l'immortalité, laquelle n'avait donc guère d'éternité que le nom... Les procrastinateurs. Dans l'un des romans du cycle "Le Dit de la Terre Plate", de Tanith Lee, un héros parvient à obtenir l'immortalité. Ambiance très "épopée de Gilgamesh", pour l'occasion, mais avec une fin plus pessimiste, car la victoire est en fait une défaite... Le héros (dont le nom m'échappe également, décidément, c'est le jour, appelons-le "Gilga") n'avait pas prévu qu'avec l'éternité viendraient l'ennui et le découragement. L'immortalité qu'il s'est accordé, et qu'il a accordé à toute une grandiose cité, plonge de nombreux êtres humains dans la perplexité, puis simplement l'absence de toute initiative. Gilga et ses amis finiront en quelque sorte anéantis par leur propre paresse. Il existe sans doute d'autres traitements logique d'un esprit immortel (ou plutôt de la préservation d'une certaine santé mentale chez un esprit immortel de structure humaine) dans la fiction, mais je ne saurais les dépeindre. S'il vous revient des idées, ou que vous en avez de nouvelles... Toujours est-il qu'au-delà de la folie se pose la question du savoir et du désespoir. Comment appréhenderions-nous l'existence sans la perspective du trépas ? Je ne peux le concevoir. |
Auteur: | Morgan Kane [ 19 Fév 2008, 10:32 ] |
Sujet du message: | |
La série de Farmer: Les créateurs d' univers : La science a créé des immortels qui dépendent de traitements réguliers .......... Les savants ont disparu et les survivants utilisent une technologie qu' ils ne maîtrisent plus. chacun est maître d 'un univers et fait la guerre aux autres seigneurs pour se désennuyer et lui voler ses possessions. |
Auteur: | Luciano [ 25 Nov 2008, 18:33 ] |
Sujet du message: | Re: L'immortalité |
1) Si on vous proposait l'immortalité, l'accepteriez-vous, et pourquoi ? Non, ça serait d'une mortellement lassant. (Et puis après tout mes efforts pour avoir vécu le mieux possible j'aimerai avoir la satisfaction de voir ce qu'il y a après ou pendant la mort) 2) Si vous pouviez rendre immortelle l'humanité entière, le feriez-vous, et pourquoi ? Ouais, elle sera condamnée à souffrir pour une période quasi-infini. Au final, elle irait à sa perte tout de même mais ne disparaitra pas, ça serait une punition diabolique. |
Auteur: | Zohar De Malkchour [ 23 Déc 2008, 18:37 ] |
Sujet du message: | Re: L'immortalité |
Il est intéressant qu'aucun de nous n'ait évoqué la perte de ses proches dans le cas où il serait le seul immortel. Après tout, quand on voit les vieux d'aujourd'hui la plupart semble heureux de mourir et d'éviter ainsi de voir tous ceux qui comptent pour eux partir les laissant définitivement seuls. |
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