==>Pourquoi parles-tu de "désagréable" ou de "supportable", si tu admets qu'il n'y a pas d'interprètation subjective ?
En fait j'utilise les termes de désagréable et supportable pour décrire surtout des effets qui nuisent à la bonne marche de l'organisme et pouvant être handicapant.
Mettons qu'il faille tuer un chien en lui tapant dessus avec un bâton.
La douleur va s'exprimer par des spasmes involontaires, un saignement interne abondant, une respiration saccadée, cris etc...Ce qui cause des nuisances accompagnant la mort=douleur.
En revanche, si je tue ce chien en l'endormant, (ou en lui coupant nettement et rapidement la tête) l'organisme ne va pas subir d'effets "gênants" (spames etc...) totalement facultatifs à la mort en elle-même= pas de douleur.
C'est très objectif en fait.C'est une observation de "troubles du comportements" et disfonctionnement du corps.
En ce qui concerne la souffrance des animaux domestiques et même d'autres (je vous citerai un exemple plus loin)je dirais que c'est plutôt une nature "mixte".
Les animaux qui possède ce fameux système social rudimentaire l'on dévellopé au contact de l'homme.
Les animaux sauvages n'ont, eux, qu'un ensemble de signaux instinctifs entremêlés (survie des nouvea-nés, survie du partenaire, suvie du groupe si animaux grégaires).
Bien sûr l'idée de contact avec l'homme prend des formes inattendues.
Par exemple, les éléphants se sont mis, selon une observation récente, à arracher les défenses de leur semblables morts naturellement ou abattus (Le reportage montrait un groupe d'éléphant qui chargeait les braconniers pour faire diversion tandis que deux/trois arrachaient rapidement les défenses sur les cadavres et les trainaient désespérement, c'était...Incroyable), afin d'aller les enterrer dans un cimetière spécial, laissant le corps au braconniers, afin d'éviter que ces derniers ne le profane.
Nous sommes donc face à , comme tu dis, un système social, une réelle perception de la mort, et même une sorte de "rituel" des morts!
Et je continue de penser que c'est "évolution" vient déjà des capacités intellectuelles de l'éléphant (cerveau de bonne taille) mais SURTOUT de ses relations avec l'homme.
Les animaux vivant avec l'homme ou ayant un contact particulier avec celui-ci,commençent à développer une forme de souffrance et d'empathie.
Quand au stress des animaux sans notion "mixte", je dirais que c'est une sorte de trouble/stimulation intempestive de leurs comportements instinctifs par un stimulis externe prolongés qui rend confus leurs actions et également le fonctionnement de leur organisme.
Mais je m'écarte sévèrement du sujet je pense.
Pour en revenir aux trappeurs, je pense déjà que l'empathie est relative à tout être humain; mais aussi que leur instinct de survie (alimentation etc..), s'exprimant par une volonté de gain (effet de notre organisation commerciale) bloque clairement sa perception de la douleur d'autrui, et donc le dévellopement de sa souffrance empathique.