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Cette règle a notamment pour but de protéger les enfants et les familles. Des études montrent en effet que 15 % environ des enfants ont un père autre que leur père officiel.
Ah ouais...
quand même.
Le problème, à mes yeux, ce ne sont pas les "méchants fachos" qui mettent en place des tests ADN. Le problème, ce sont ceux qui se réclament de toutes sortes de droits, dont celui au regroupement familial.
Pensez à l'histoire de cette vieille dame qui a voulu sécher son chien au micro-onde : elle a gagné son procès, et depuis, il est précisé dans toutes les notices de micro-onde qu'il ne faut pas y mettre d'animaux domestiques. C'est ce genre de comportements (que la société encourage) qui amènent toujours plus de complexité, de paperasse, de bureaucratie, de perversions procédurières... en ce monde. Et c'est ainsi que la démocratie s'auto-détruira.
"Droit à l'enfant", "Droit à l'emploi", "Droit à la dignité", "Droit au bonheur"... au risque de paraître cynique, je pense qu'il faut savoir s'arrêter, au bout d'un moment. La société n'est pas une divine providence dont on peut tout exiger. La société offre un cadre de vie non-barbare et
relativement aisé, ce qui n'est déjà pas mal. Suis-je contre le mariage homosexuel ? Non, mais si l'on avait pas tant légiféré sur le mariage, ce genre de problèmes ne se poserait même pas.
Les tests ADN, on devait y venir tôt ou tard. Comme dit Zohar, réduire les liens de parenté à de la paperasse est-il plus souhaitable ? Ce n'est déjà pas mal de pouvoir amener sa famille "biologique" ; si l'on commence à se réclâmer de ses enfants et parents moraux et spirituels, autant amener tout un peuple avec soi (c'est le truc qu'à utilisé Moïse, dans la Bible, le filou). Comme l'a dit l'affreux Sarko : "la France ne peut pas acceuillir toute la misère du monde". Cynisme, encore ? A l'échelle de l'humanité, nous sommes des privilégiés, et personne ne tient,
au fond de lui, à laisser ces privilège se dissoudre dans la pauvreté ambiante. Alors, les beaux discours démocratiques pour s'acheter une bonne conscience, ça va cinq minutes.
Le progrès social, raisonnable et planifié sur le long terme, d'accord. Les exigences du "droit à ceci", "droit à cela" à tout va, au nom de la sacro-sainte Démocratie, NON. Sarko a promis (et ça a failli me faire voter pour lui) de "débureaucratiser" la France. Même s'il doit y avoir de la casse pour cela, je suis pour : la paperasse, c'est ce qui signera le plus sûrement la perte de l'Occident.