Eltanin

Cette question est posée par mon épouse :

Elle m' avait posé une question triviale et quand je lui ai répondu que je ne connaissais pas la réponse, elle a feint de s' étonner que je ne sache pas tout.

Je lui ai répondu que si je savais tout, je saurais comment la rendre heureuse et elle m' a répondu qu' on pouvait contribuer au bonheur de quelqu' un mais qu' être heureux ne dépendait que de chacun ?

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Smouales étaient les borogoves

Tout est relatif, question suivante.

Non sans rire en fait je pense que ça dépend vraiment des gens le bonheur est une donnée assez abstraite et un sentiment trés versatil, par exemple si tu ne mange pas pendant longtemps tu sera trés heureux de manger un repas que tu trouvait fade quelques temsp auparavant. Donc ta seulle présence pourrait la rendre heureuse dans certaines conditions. La réponse est donc: oui, mais.

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Et surtout, si ton épouse n'est pas en condition, le bonheur que tu lui donneras, toi, ne lui conviendra pas.

J'édite, car je me contredis; En fait je voulais dire par là , que, quoi que tu fasses pour la rendre heureuse, elle ne le percevra pas de cette manière et tout ce que tu feras restera de la routine.

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

On peut rendre quelqu'un mais heureux, mais pas contre son grès. Quelque chose de partagé donc forcèment.

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Je ne fais pas de vagues, je suis une algue.

La définition du bonheur est en elle-même un écueil philosophique. Mais comme l'a justement souligné quelqu'un dans un message effacé, apporter de l'aide n'est pas toujours bien vu.

Car oui, les gens aiment conserver leur mode de vie, et je comprends tout à  fait qu'on puisse réagir avec hostilité à  des remarques et à  des interventions trop brutales dans son existence. A titre personnel, je me fais parfois violence pour ne pas répliquer caustiquement à  certains commentaires.
Mais je crois que le bonheur se passe de ces questions d'orgueil et d'humilité, qu'il s'agit d'une émotion simple, à  la définition différente selon chaque individu, et surtout qu'il peut être trouvé n'importe où, même dans le plus accablant des totalitarismes... mais peut-être pas par n'importe qui. C'est une question de désir et de volonté, de personnalité, aussi.

L'ennui, dans un débat aussi subjectif, c'est qu'on s'enfonce vite dans un alarmant consensus. Pour certains, le bonheur, c'est de s'allonger dans une chaise longue baignée par le soleil d'été. Pour d'autres, c'est massacrer allègrement ses semblables. D'aucuns ne puisent leur bien-être que dans la débauche la plus fangeuse. D'autres encore ne peuvent être heureux que lorsqu'ils travaillent intensément ; sans cela, le malaise survient.





Malgré l'absolue instabilité du terrain où siège le débat, je me range sans hésiter, au final, aux côtés de ton épouse.



En raison de la définition du bonheur qui diffère à  chaque individu, certes, mais aussi parce que c'est affaire de volonté.

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