Citer:
La capacité de l' homme à s' habituer à tout est extraordianaire ......Dans els camps de concentration, les détenus s' octrroyent des moments de bonheur ( cf, entre autres, une journée d' ivan denissovitch ) et les tueurs s' habituent à tuer.
Eh oui. C'est d'ailleurs pour ela que l'on ne peut "souffrir éternellement" ou "jouir éternellement" : de même que l'on finit par devenir sourd à un son de même fréquence diffusé en continu, on finit par devenir indiférent à une stimulation extériere. L'alternance plaisir/déplaisir est indispensable pour "vivre",
je pense. Si vous pensez pouvoir contredire cela, vous m'intéressez.
Citer:
L' homme est une fin pour lui pas un moyen. Je crois que là est la limite absolue !
C'est toi qui le dit. Ca peut être une bonne base pour établir des codes de société, mais ça n'a rien d'"absolu".
H a écrit:
2. La peur de la mort, tout simplement. La mort fait tellement mal que... on en meurt. Et puis après, c'est le thème classique. La peur d'affronter seul l'inconnu. La peur de rester un esprit solitaire en dehors d'un corps pour le restant-de-ses-jours. La peur de réaliser que la mort s'annihile elle-même (la mort tue ta conception... de la mort, avouez que c'est dément comme truc !)
Je ne comprends pas pourquoi tu crains cela, surtout quand tu reconnais plus bas que le monde n'est qu'une vaste réaction chimique.
Oui, la mort tue la conception de la mort, c'est l'évidence même. Lorsque le cerveau meurt, il ne peut pas constater sa propre mort, et encore moins s'en émouvoir. La peur de "rester seul dans le noir jusqu'à la fin des temps" est une connerie : ce serait admettre que nous somms
autre chose que la somme des impulsions électriques de notre cerveau. Autrement dit, que l'âme (au sens mystique du terme) existe.
Or, à mes yeux, l'âme est une hypothèse superflue. Si nous avons l'impression d'exister, c'est grâce à notre mémoire : il nous suffit de regarder en arrière pour nous dire "j'ai existé, et continue à exister". Cela me semble évident ; s'il y a des gens qui ne sont pas satisfaits par cette constatation, j'aimerais d'ailleurs bien les entendre (si j'ai négligé quelque chose). Pourquoi aller s'inventer des histoires de petite boule lumineuse qui nous "rentre" dedans à la naissance, et qui "sort" de nous à la mort ? C'est stupide.
Je cherche depuis longtemps celui qui saura me contredire sur ce point.