Eltanin

Je soutiens le message ci-dessus (en fait le dernier de la page précédente).

J'ajouterai que j'ai récemment vu ailleurs des discours peu agréables portant sur la suprématie du peuple noir égyptien qui devrait suivre les règles de la Maât pour apporter vérité et justice au monde (???). Comme quoi, à  chaque fois qu'on accorde une importance trop grande à  sa couleur de peau, qu'on essaie d'y rattacher son identité, la dérive est rapide.






Au contraire, le brassage génétique est la clef de la diversité et du renouvellement.
0/20 de Biologie, Ewi (hé oui ?).




En bref, la conviction la plus logique me semble être que, tout comme le sexe de la personne, ou sa couleur de cheveux, son groupe ethnique a en définitive un rôle réduit à  jouer sur ce que sera sa personnalité (considérons la quantité phénoménale de facteurs modelant l'identité). Dans ce cas, l'intérêt autre que purement esthétique des "races" est pour le moins limité.

(Et Dieu qu'il est heureux d'habiter dans une cité cosmopolite. On parle d'esthétisme, hé bien, c'est pour le moins rafraîchissant visuellement.)

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Voui, mais quel rapport entre un mélange continu de peuples voisins (geographiquement et génétiquement), et l'orchestration brusque et désordonnée d'un métissage avec des masses fraîchement débarquées du bout du monde ? Dans le premier cas, on a, disons, le peuple italien ; dans le second, le peuple brésilien. Michel-Ange contre Ronaldo.
Sans oublier que le "brassage génétique" tant admiré résulte inévitablement d'une longue histoire de conquêtes meurtrières et autres pogroms immondes. En Espagne, au Mexique, en Israël, partout, la diversité se trouve au bout d'une traînée de sang frais.


Une ville n'est pas un spectacle. Cela dit, le peu cosmopolite Japon est-il moins heureux pour autant ?

Il n'a pas dit que les causes du mélange étaient forcément douces et humaines. Cela dit, il est vrai que les guerres de conquêtes qui ont agité le monde ont participé à  l'évolution de la société et du genre humain. Et malgré leurs horreurs on ne peut vraisemblablement pas nier que sans elles, l'homme tel que nous le connaissons serait différent. Pas forcément meilleur, juste différent.



C'est une affirmation très subjective avec laquelle je ne suis pas d'accord.

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"Quand les gens sont de mon avis, il me semble que je dois avoir tort."
Oscar Wilde

Dans les temps historiques, mon assertion eût été comprise comme la plus triviale des évidences. Mais tu as raison : depuis quelques décennies, les villes ne sont plus que des spectacles.

A vrai dire, ce n'est pas le sens dans lequel je l'entendais.

Le spectacle de la ville, plutôt que la ville de spectacle ?

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"Quand les gens sont de mon avis, il me semble que je dois avoir tort."
Oscar Wilde

C'est devenu la même chose, de même que Festivus Festivus est l'envers de Festivus Festivus.