Morgan Kane a écrit:
Par ailleurs, souvenez vous de la phrase de Sarkozy : " On naît pédophile ! "
Rien que pour cette phrase, scientifiquement absurde et condamnable moralement, Sarkozy n' est pas digne d' être président de la République.
Zohar De Malkchour a écrit:
Je ne crois pas qu'il est dit cela. Maintenant, cela me semble un brin hors de propos vu que Sarkozy est président.
Fab a écrit:
J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions pas soigner cette pathologie. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.
Raphaël Lafarge a écrit:
Zohar De Malkchour a écrit:
Je ne crois pas qu'il est dit cela. Maintenant, cela me semble un brin hors de propos vu que Sarkozy est président.
Cette phrase me fait peur. Comme si notre président était non seulement invulnérable à toute critique, et insoupçonnable de toute faille, mais comme s'il était du devoir d'un Français de ne
pas le critiquer, comme si le critiquer ne pouvait être qu'une erreur...
Comme si avoir le toupet de continuer à pointer du doigt les innombrables erreurs de Monsieur S., qu'elles soient philosophiques, économiques, diplomatiques ou simplement politiques, était hors sujet.
Si ce n'est pas cela que tu cherches à exprimer, j'en serai fort soulagé. Si c'est bien ton discours, permets-moi de te dire, malgré toute l'amitié et tout le respect que j'ai pour toi, que je le trouve à GERBER.
Je le répète, il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour critiquer. Et Sarkozy est plus que jamais d'actualité. Comme le nommé Weaky, je crois, l'a dit ailleurs,
Sarkozy sera encore d'actualité durant cinq ans au moins.
Le moins que l'on puisse faire dans une démocratie, c'est critiquer systématiquement le pouvoir en place. Avec un dirigeant aussi haut en couleurs que Monsieur S., et le muselage systématique (assumé, et approuvé par nombre de Français... je crois que c'est le pire) dont la presse fait l'objet, il est d'autant plus important de se préoccuper de ce qu'il trafique, notre bon président.
Raphaël > Plutôt que d'imaginer les pensées des autres, Raphaël, tu devrais leur laisser répondre à des questions. Mais pour répondre à ton propos, et à ceux des autres, il est tout à fait sain de décrier une situation et d'en critiquer les responsables. Maintenant, le sujet de ce topic est normalement centré sur les risques possibles de mise en place d'un fichage génétique utilisé à tord et à travers, pas de savoir si on naît ou non pédophile et si l'imaginer et le dire à haute voix est condamnable... Je trouve dépasser en temps et en conception le jugement émis par Morgan, ceci ne reflète en définitive qu'un discours partisan... D'une part la science est affaire de rigeur et en tant que telle, on ne tranche pas sur l'intelligence d'une pensée mais sur des faits reproduisibles, et pour le moment la question n'a pas été
scientifiquement réglée. D'autre part, parler de la "morale" dans la même phrase donne non-seulement un effet ostentatoire mais aussi paradoxal : la science ayant fait reculer l'obscurantisme religieux dont l'un des outils est la morale. Pour être crédible à mes yeux, il aurait fallu parler d'éthique. Bref, beaucoup de blabla pour simplement argumenter l'essentiel du message "J'aime pas Sarkozy, j'ai les boules qu'il soit président et je veux que ça se sache". Ce qui n'est pas franchement en rapport avec le sujet de ce topic... même si cela est tout à fait compréhensible et libre d'être su.
Fab > Sarkozy n'a donc pas dit "On naît pédophile", il n'a pas établi sa vérité et l'a imposé à tous, il a seulement fait part de sa pensée qui est nuancée par un doute : "J'inclinerais à penser qu'[...]".
Arkh > Je vois que nous partageons les mêmes réflexions sur le sujet et les sujets annexes à celui-ci, notamment que notre pays n'a pas pour vocation à accueillir toutes la misère du monde (d'autant plus que notre budget actuel nous l'interdit) et que les réactions épidermiques constatés montrent seulement un manque de confiance criant en nos institutions démocratiques.