Zohar De Malkchour a écrit:
Je ne crois pas qu'il est dit cela. Maintenant, cela me semble un brin hors de propos vu que Sarkozy est président.
Cette phrase me fait peur. Comme si notre président était non seulement invulnérable à toute critique, et insoupçonnable de toute faille, mais comme s'il était du devoir d'un Français de ne
pas le critiquer, comme si le critiquer ne pouvait être qu'une erreur...
Comme si avoir le toupet de continuer à pointer du doigt les innombrables erreurs de Monsieur S., qu'elles soient philosophiques, économiques, diplomatiques ou simplement politiques, était hors sujet.
Si ce n'est pas cela que tu cherches à exprimer, j'en serai fort soulagé. Si c'est bien ton discours, permets-moi de te dire, malgré toute l'amitié et tout le respect que j'ai pour toi, que je le trouve à GERBER.
Je le répète, il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour critiquer. Et Sarkozy est plus que jamais d'actualité. Comme le nommé Weaky, je crois, l'a dit ailleurs,
Sarkozy sera encore d'actualité durant cinq ans au moins.
Le moins que l'on puisse faire dans une démocratie, c'est critiquer systématiquement le pouvoir en place. Avec un dirigeant aussi haut en couleurs que Monsieur S., et le muselage systématique (assumé, et approuvé par nombre de Français... je crois que c'est le pire) dont la presse fait l'objet, il est d'autant plus important de se préoccuper de ce qu'il trafique, notre bon président.
Il est plaisant de se sentir investit d'une mission démocratique tandis que l'on se défoule verbalement... mais quel est, au fond, l'impact politique de tout ceci ? Que prétend t-on changer, en exprimant simplement son désaccord ?
En ce qui nous concerne présentement, tout au plus peut-on espérer qu'un institut de sondage vienne prendre la température sur Eltanin, ce qui influera de 0.00001% les prochaines côtes de popularité de tel ou tel politique. Personnellement, je ne pense pas que cela aille au-delà du simple plaisir de ronchonner.