Q-po a écrit:
Effectivement, on peut percevoir des sous-entendus dans mon propos qui ne sont pas. Par boulot stable je pensais à un travail où tu n'as pas à consacrer ta vie à ta carrière pour garder ta place.
L'équilibre travail / vie privée semble difficile à trouver, d'autant que chaque individu ne place pas son point de stabilité au même niveau. Tout travail mérite salaire, et l'inverse devrait fonctionner, normalement...
Q-po a écrit:
Ce qui ne veut pas dire que tu n'as pas le droit d'aimer ton boulot, les profs en question dont je parlais aiment leur boulot, et le font avec cÅ“ur et sérieux, mais leur vie est ailleurs (en l'occurrence, dans le théâtre, la mise en scène, tout ça).
Et heureusement ! La vie ne doit pas être que le job. On en revient à la notion d'équilibre. Cependant, à partir du moment où l'individu fait des choix, il en assume les conséquences. On ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière : à partir du moment où l'on atteint un maximum sur un secteur, c'est au détriment d'un autre.
Q-po a écrit:
Après, je n'ai absolument aucune expérience du monde du travail (ce qui est déplorable, je le conçois), ce qui fait que tout ce que je dirai sur le sujet ne sera probablement qu'un ramassis de conneries.
Ca viendra. et ce n'est pas déplorable en soi. On peut avoir un avis sur un sujet sans l'avoir expérimenter/vécu. Il suffit d'être honnête avec soi-même (et les autres, accessoirement !) et de garder ceci à l'esprit. C'est un biais comme un autre à prendre en considération.
Q-po a écrit:
Mais il faut quand même reconnaître que l'auteur de l'article généralise de manière condescendante l'aspiration au fonctionnariat, non ?
Certes, sa critique est peut être un peu emportée. C'est un son de cloche comme un autre.
Yves a écrit:
Comment peut-on mépriser le métier de fonctionnaire et en même temps pleurer la dégradation du service public ? Ce serait comme dire qu'on veut une armée mais pas de militaires
Nuance : du "privé" peut participer au "service public". Imagine simplement des professionnels privés de la défense (genres mercenaires
), plutôt que nos bons vieux soldats.
Exemple réel : certains établissements de santé privés (lucratifs ou non) participent à des missions de service public, comme la permanence des soins, les urgences, bientôt la formation des internes, etc. L'Etat leur attribue des financements (nombreux débats sur la répartition, d'ailleurs). Et l'évolution s'accentue : on parle déjà de futurs directeurs d'hôpitaux qui ne viendrait pas de l'Ecole de Rennes (EHESP) mais de HEC, ou d'ailleurs !
Ainsi, le public aura de moins de moins le monopole du service qu'il accomplit, et c'est normal, l'individu doit avoir le choix, non ? Je ne relancerai pas le débat public / privé : kikicé le + mieux bien trop balèze ? Chaque système a ses propres fonctionnement, contexte, vision, culture, etc. Il serait, par contre, intéressant de faire converger ses deux systèmes (*mode utopie ON*) en ne gardant que les avantages. Ce qui compte, ce n'est pas la structure, c'est le service procuré (*mode utopie OFF*).
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Il De Mortneant a écrit:
"...Et puis les nanas, je n'aurais jamais confiance en un truc qui saigne non stop 8 jours sans en crever"