Nouvelle initiative gouvernementale autour de l'enseignement de l'histoire à  l'école. À l'occasion du 90e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, les ministères de l'Éducation nationale et de la Défense «proposent aux enseignants de faire travailler les élèves sur la vie d'un ou plusieurs combattants de leur commune à  partir du monument aux morts ou en utilisant la base de données en ligne “Mémoires des hommes”», peut-on lire dans le bulletin officiel de l'Éducation nationale daté d'hier.

Quelques semaines après la mort de Lazare Ponticelli, dernier survivant des combattants de la Grande Guerre, le gouvernement a pour objectif de donner un nouveau sens à  l'enseignement de cette période de l'histoire. Le texte suggère notamment de s'appuyer sur les archives communales et départementales, voire familiales. Par ailleurs, selon le bulletin officiel, il est demandé aux recteurs de «veiller à  associer les élèves aux cérémonies qui seront organisées en hommage aux combattants». Ce qui pourra être complété par une étude du patrimoine historique et culturel lié à  la guerre.

Cela vient après la directive de NS sur la lecture par les élèves de la lettre de Guy Môquet, sur l'étude du parcours d'un enfant juif déporté, ou encore sur l'enseignement de l'histoire de l'esclavage à  l'école primaire.

Drôle d'époque, on est dans l'affectif, on peut se demander comment vont être faits les cours d'histoire et quelle sera la connaissance de l'HISTOIRE à  force d'étudier des cas particuliers.