Eltanin

Vous, lycéens, collégiens, ou anciens élèves, quelle est la matière qui vous ennuie, ou qui vous a ennuyé mais à  un point que nous n'imaginons même pas. Quel cours avait-vous eu mille fois la tentation de sécher (-ce que vous n'avez pas fait, évidemment, vous êtes de grands hommes et de grandes femmes-) ?

Eh bah moi je le dis clairement:

Le Sport ça pue la merde, mais à  un point que j'ai jamais eu à  comprendre. Tout d'abord, je sais pas pour vous, mais j'ai toujours pas saisi l'interêt de noter les compétences physiques des élèves, je trouve ça tout d'abord hyper subjectif (aucun prof n'a jamais eu un barême, ca m'a toujours révolté. Ca notait au petit bonheur la chance.) , mais en plus de cela, ça me force à  ramener tout les jours de sport, un sac de sport bien lourd, bien chiant, bien boulet. En plus de ça, supporter les crétins de congéneres masculins dans les vestiaires et ensuite devoir supporter la gymnastique...

Mais bon, le sport c'est "normal".

Mais après je ne supporte plus les mathématiques depuis ma seconde, avant, ça allait: les théoremes, tout ça, je trouvais une quelconque utilité, mais là , niveau seconde, c'est... tout bonnement la quintescence de l'inutilité. Alors oui, c'est pratique pour les futurs architectes / programmeurs / mathématiciens, mais c'est bien tout. Et vu que tout le monde ne veut pas finir architecte/programmeur/mathématicien... bah ça pue. Alors, oui, je supporte très mal des choses comme les équations à  trois inconnues, les formules indigestes qu'il faut apprendre par coeur et qu'on finit par confondre, tout ça... Non c'est réellement nul.

Bon, ensuite, en 3e position, les sciences physiques. Là , je comprend qu'il peut il y'avoir un quelconque interêt culturel dans tout cela. Après tout, c'est sympa de savoir qu'il y'a des formules et des lois pour calculer des choses comme la force gravitationelle (dont je doute que ça me reservira, mais c'est sympa.) , et la chimie est bien sympatoche aussi, mention spéciale aux TP, qui sont toujours des moments de n'importe nawak absolu, en deux ans de TP j'ai toujours eu cette impression de faire quelquechose....
... pour faire quelquechose, mais quoi ? Alors là  bah ça.
Enfin bon c'est chiant, mais c'est imposé. Enfin bon bref.

Ensuite, je pourrais dire beaucoup de mal du français, c'est très très très mal fichu. La Dissertation est la seule chose d'a peu près utile qu'on puisse faire mais c'est mal demandé. Suivre un plan précis pour démontrer quelquechose, je prends ça comme quelquechose d'assez limitatif. Et pendant ce temps-là , en seconde, on ignore royalement des choses fondamentales comme la grammaire (dans le sens savoir qu'on utilise une conjonction de coordination) va, qui ne servira plus jamais non plus, mais bon.

Allez, venez déverser votre haine subjective.

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

Tu vas rire : en fait, les mathématiques de lycée sont encore digestes. Après, ça ne ressemble vraiment plus à  rien (en fac de Sciences, par exemple).

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Dans mon souvenir: le pire était le cours d' Allemand ! J' avais l' impression de perdre mon temps inutilement .....

Je devais le bosser et cela me faisait chier .... jusqu' à  ce que j' aille en Autriche et que je m' aperçoive que contrairement aux autres ados, je pouvais m' exprimer et comprendre un minimum .

*Ceci dit, aujourd' hui que j' ai tout oublié, je le regrette !


Sinon : le cours de musique...... heureusement qu' il a été supprimé en seconde.

Le sport pourquoi pas : De mon temps, on était noté en athlétisme ou natation selon des barèmes objectifs ..... une vraie plaie .

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Smouales étaient les borogoves

J'ai découvert THE pire matière cette année en entrant en prépa.
La SI!!!!où science de l'ingénieur.
Une matière de merde qui n'interessera justement que les futurs ingénieurs tant son apport intellectuelle est sinon nulle.
Elle se résume a connaitre le fonctionnement de machines pourries et à  de looooooooooooooooongs calculs.Pour quelqu'un qui-comme moi-aime les maths pour leur coté abstrait se doit de gerber sur la SI avec violence
BLEUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGLLLLLLLLLLLLLLLLlll

oulà .
franchement faudrait que tu m'expliques...
c'est justement en fac qu'on voit enfin des mathématiques qui servent à  quelque chose, avant le programme est trop tronqué pour qu'on comprenne leur utilité.

Sinon, ouais, la SI, je suis d'accord.
C'est affreux comme truc.
Mais je ne peux pas supporter la chimie.
Une allergie quelconque.

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Pouffe qui l'assume.

L'espagnol que j'ai jamais pu comprendre et ou j'ai un jour plafonné a 0,8 de moyenne ^^ -(aussi notre prof était une psychopate, au lieu de nous compter un point pour chaque réponse juste elle nous en enlevait deux par fautes, résultat t'as la moitié de juste, ben t'as quand même 0 XD

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Bah là , ce qu'on fait est vraiment très élaboré et abouti, mais n'a ni sens ni interêt. On fait des démonstrations prenant plusieurs tableaux à  base de combinaisons linéaires et de familles génératrices, et au final, on démonstre une belle formule qui prend un quart de tableau (et c'est un grand tableau), mais qui ne signifie absolument rien (même si le prof a l'air d'être enthousiaste et passioné). Le seul truc "pratique" pour le moment, c'est que tout ça est basé sur les repères. Mais bon, c'est un peu comme prendre toutes les lettres d'un dictionnaire, les mettre dans le désordre, et dire que c'est basé sur le dictionnaire...

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Moi, le français. La seul chose qui ma donné l'envie d'aller en français, c'était ma prof qui était trop délire.

Ensuite l'italien, la premiere année que j'ai fait, j'avais de bonne notes, je me croyais bon. Mais l'année d'après j'ai découvers qu'en faite, la prof fesait n'imp' et qu'on avait super du retard. Alors j'étais pomé.

L'histoire-géo, jamais pû retenir une seule date et la situation économique des pays dans le monde ne m'interressais pas plus que ça

Enfin la musique, car j'ai rien capté au notes.
Et sutout ce qui est bien encourageant, c'est qu'on apprend à  jouer, mais de la flute...

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fleblebleb "pire matière" est DEJA une sorte de pléonasme à  mon goût.

Alors... Divulguons nos petits secrets.

- Japonais: Non pas que j'étais bercé des illusions du jeune paquet de merde de base "wa trop la classe de lire mpd psycho en VO et de bouffer des sushis", mais je me suis dit qu'une initiation au japonais, c'est des points gratos pour le bac. (DONC réduction de travail!)

Malheureusement... Oui, oui c'est très intéressant de connaître les 1ers tombeaux nippons et la conjugaison d'une grande simplicité...
Mais, passé là .

90 signes de base à  apprendre.
50 kanjis à  connaitre.

N'étant pas brice, j'suis bien incapable de bosser là  dessus tous les soirs, inlassablement.

Sinon la dernière partie du programme de physique.
Et le STEP. Alors qu'on pouvait faire foot quoi.

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Everybody loves Luciole.

Je le dis clairement, les cours de langue en général et ceux d'anglais en particulier... Que des profs de merde avec des cours de merde où on t'apprennait même pas la vraie prononciation des mots. Alors la grammaire, c'était au petit bonheur la chance... (j'ai dit grammaire pas conjugaison hein, ça j'en ai mangé pendant des années).
Déjà  qu'on a que deux misérables heures de cours hebdomadaire en formation scientifique...

Il n'y a que très récemment où j'ai eu des vrais cours qui m'apprennaient enfin ce qu'est l'anglais. En fait depuis que je suis à  l'IPSA. Je retiens surtout que mon premier prof digne de ce nom est américain, lui.
Avec lui j'ai eu mes premiers cours où le prof prenait la peine d'inventer des phrases dures à  prononcer et passait du temps jusqu'à  ce qu'on les répète comme il faut. J'ai beaucoup d'affection pour ce type parce qu'il m'a permis de progresser à  un niveau que je pensais inatteignable pour moi et que je sais dépassable dans le proche futur.

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Meaow, c'est pas la même chose que Miaou ! C'est plus pointu, plus exotique ! Certes, c'est un anglicisme, mais... L'anglicisme dans les onomatopées me va ! Yeah !

Raphaël


Ah, glander n'est pas de tout repos !

Kanar

Il n'y a à  mon sens aucune matière inutile, si on comprend que la finalité de l'enseignement au lycée et plus tard ce ne sont pas les connaissances brutes mais la formation de l'esprit. Si on reste dans une optique scolaire, potentiellement toutes les matières sont chiantes à  mourir et inutiles.

Il y a des matières que je n'ai plus pu piffrer à  force, des matières où j'étais nulle aussi ; mais je n'ai jamais questionné leur utilité. Si elles ne m'étaient pas utiles à  moi, elles seraient utiles à  d'autres gens de la classe, point.

- au collège comme au lycée, j'étais une tanche en sport, ça ne m'empêche pas de reconnaître que se bouger les fesses deux heures par semaine, ça fait vraiment du bien.

- je n'aimais pas l'Allemand ; j'en ai fait sept ans, sans réussir à  décoller d'un niveau bassement scolaire, avant de renoncer. J'avais conscience que comme toute langue, ça pouvait me servir, mais je n'avais pas de goût pour elle, pas de motivation personnelle, contrairement à  l'anglais qui me motivait vraiment. Le temps aidant, j'ai oublié 95% du vocabulaire que j'avais appris (même si ma grammaire a de bons restes ; je pense qu'avec un bon dico, je pourrais encore comprendre un texte écrit). N'empêche, pour le boulot j'aimerais bien le causer un peu, vu que la boîte pour laquelle je bosse a des filiales en Allemagne (et en Espagne aussi, mais l'espagnol j'ai suivi une dizaine de cours dans ma vie, je ne sais pas si je me serais mieux débrouillée à  long terme).

- J'étais mauvaise en philo. J'aimais bien mon prof et son cours, mais j'ai jamais trop pigé ce qu'on nous demandait de faire dans une dissert. Ca a donné ma seule note en-dessous de la moyenne au bac.

- à  partir de la terminale, je ne pouvais plus voir la physique en peinture ; j'ai dû continuer pendant les deux années de prépa, j'ai eu des sales notes sur la fin parce que j'en avais plus rien à  foutre : je voulais faire info en cycle ingénieur. De fait, ce que j'ai étudié des phénomènes physiques pendant ces années m'a intéressée (j'aimais bien les TP), mais je n'aimais pas le côté bêtement calculatoire des exercices (sachant que ce n'étaient pas des petits calculs, mais des trucs bien casse-pied).

- une fois en info, y'a des morceaux que je n'aimais pas, en particulier ce qui touchait à  l'informatique industrielle. c'est pas pour autant que je n'ai rien retenu, vu que c'est la partie de l'informatique qui touche le plus aux couches basses du système ; certes, je n'ai pas aimé programmer des drivers, mais c'est quand même assez important pour un programmeur de savoir comment marche une bécane, même s'il fait de la programmation web ^^;

Enfin bon, la vision qu'on a d'une matière dépend fortement des profs qu'on a eu... il y en a qui vous font aimer leur matière, d'autres qui vous dégoûtent.

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Une matière n'est pas fondamentalement inutile et la variété des cours est censée nous offrir une "éducation complète et nous ouvrir notre esprit" (un peu de culture ça fait jamais de mal)
Maintenant c'est tout à  fait logique de pas aimer l'une ou l'autre matière qui ne servira pas personnelement plus tard, mais bon faut faire, d'toute façon j'trouve pas que le notre système éducatif soit bien foutu mais soit.

Alors....

Première matière qui me donne des poussées d'urticaire rien qu'en y pensant... le néerlandais (flamand pour les intimes) ... Deuxième langue officielle dans mon pays, *donc pas inutile*, je l'"apprend" depuis une quinzaine d'année sans parvenir à  y déceler le moindre soupçon d'intérêt ... C'est pas le l'allemand, c'est pas de l'anglais, ça a une grammaire étrange avec plus d'exceptions que de mots... D'autant que ma prof veut faire de nous des perfeect tweetaalingen ... alors elle y va avec les synonymes (300), les phrases idiomatiques (500) et le vocabulaire divers (1500)

Ensuite il s'agit bien évidemment de la physique. J'aime bien voir mon professeur s'extasier face à  un oscilloscope ou tout autre appareil mais ... ça ne me touche pas plus que ça, j'pige rien de toute façon.

Pareil en chimie, à  l'exception près que je trouve ça très rigolo d'en faire les calculs... je partagerais cette impression en math si ce n'était pas accompagné de démonstrations que je ne retiens jamais. "Mais c'est logiiiiique!"

Pour le sport, je l'ai haï tant qu'il y avait de la gymnastique ... puis y a plus eu de gymnastique et j'étais content.

L'EPS est l'incarnation de Satan, la quitessence de l'inutilité, le meilleur moyen d'être de mauvaise humeur ET crevé pendant 7 jours, en plus d'abîmer mon coeur fragile (je monte à  250 à  l'effort et je mets 24 heures à  me remettre quand je cours 5 minutes, mais TOUT VA BIEN ! Bande de cons)

En deuxième position, le massacre de la littérature par excellence : le français ou comment rendre indigestes des chefs d'oeuvre par des profs incapables d'aligner deux mots sans faire dix fautes. En fait, les meilleurs profs de français que j'ai eu sont ceux sachant écrire et refusant de se livrer à  ce bas exercice qu'est l'analyse de champs lexicaux (donc l'auteur a pris une liste de mots est s'est fixé pour objectif de tous les caser en deux paragraphes. Ha ?)

La SVT... Ce n'est pas tant l'enseignement de la biologie en soit qui est gênant (encore que ces gens ont de bien curieuses notions de mathématiques et de chimie, mais passons) mais surtout que la rédaction tient plus de l'exercice de style que des connaissances de l'élève ("Mais j'ai parlé de ça et lui non !" "Oui, mais c'est mieux dit.")

La physique de prépa et ses étranges utilisations des mathématiques. ("Donc, la triple intégrale se transforme en une mulitplication d'intégrales, vous suivez ?") Certes, nous avions des cours sur les notions de maths manquantes, mais, *bordel*, une formule de maths ça ne s'apprend pas par coeur !

La philosophie, ou plutôt le fait que la rédaction d'une dissertation de philosophie qui restera à  jamais pour moi un vaste mystère. En fait, j'avais le même problème en mathématiques avant le supérieur : la volonté d'aller directement à  la conclusion. Franchement, pourquoi s'emmerder à  démontrer des choses évidentes et chiantes à  rédiger ?

Enfin, les mathématiques d'avant le supérieur, justement, du fait de leur niveau ridiculement bas entraînant donc de douloureuses rédactions de choses évidentes qu'il faut bien entendu agrémenter d'un titre, d'un sous-titre, de notes de bas de page, d'annotations dans la marge (oui, là , j'ai multiplié par 2, correcteur stupide) [...] Heureusement, en prépa, on passe directement au résultat ( f(0) = 0 (trivial) Ahhhh ! *Changement de caleçon*)

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Is it can be hugs tiem now plees?

Là  un truc m'interpelle : t'as jamais été dispensé de course d'endurance ? Parce que là  ça relève de la tachycardie...



Quand tu écris de la prose, tu t'attardes assez peu sur ce genre de choses, mais en poésie c'est une autre paire de manches, chaque mot étant scrupuleusement pesé avant usage. Cependant, que l'on n'utilise pas *consciemment* un effet de style ne veut pas dire qu'il n'est pas présent (même si le champ lexical est une analyse de pauvre, mais il faut bien commencer par des notions simples).
Ceci dit je n'ai jamais eu trop cette impression de dénaturer un texte en le décortiquant... Peut-être parce que les premières fois où je l'ai fait, c'était avec ma mère, qui n'écrit pas mais qui a à  la fois un cerveau et un enthousiasme intact pour la littérature (elle a fait des études de lettres, mais elle a très peu enseigné car loupé son CAPES lorsqu'elle l'a tenté).

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Bah nan, le sport, c'est IMPORTANT et ça fait du bien ! Enfin, il paraît. En plus, mes profs de sport s'étaient mis en tête qu'il fallait que j'en fasse plus pour que ça aille mieux. Pour ma part, depuis que je n'en fais plus *du tout*, j'ai maigri. Comme quoi faire de la prog, c'est important pour le corps.



C'est avant tout le fait de rester des mois sur le même, ils finissaient tous par me dégoûter.

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