Alors, les "dernières nouvelles" sur cette bonne vieille loi DADVSI, l'ennemie de toute culture et de toute liberté...
Le premier décret d'application de la loi DADVSI vient de tomber ! Il est encore tout frais ! Tout comme les premiers débats et votes, on s'en souvient, avaient été orchestrés pendant les fêtes, en catimini, ce décret a été confirmé le 23 décembre 2006 et publié dès le 30. Il ne faudrait pas que quelqu'un ait le temps de s'insurger, ou même la tête à ça...
Joyeux Noël et bonne année !
Citer:
Ce décret punit d'une contravention de quatrième classe, c'est-à -dire d'une amende de 750 euros, les contrevenants qui détiennent "en vue d'un usage personnel" ou utilisent "une application technologique, un dispositif ou un composant conçus ou spécialement adaptés pour porter atteinte à une mesure technique efficace [...] qui protège une Å“uvre, une interprétation, un phonogramme, un vidéogramme, un programme ou une base de données [...]" ou qui ont recouru "à un service conçu ou spécialement adapté pour porter atteinte [...] " aux types d'Å“uvres citées ci-dessus.
(Source,
Atelier.fr.)
Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, aurait reconnu publiquement avoir été lié aux majors, puisqu'
il se serait plaint de leur trahison. On peut imaginer, par exemple, qu'il a signé de son sang un pacte des plus impies.
Une saisine des socialistes, supposée mettre des bâtons dans les roues des vélléités liberticides, a eu pour conséquence finale de durcir et de flouter encore davantage la loi.
Voir à ce sujet les articles du
10 et du
28 juillet 2006 sur le site News.fr.
Ici, un très bon article de Lawrence Lassig, j'en retiens avant tout cette phrase :
Lawrence Lassig a écrit:
Nous protégeons, certes, mais nous maintenons l’équilibre avec une valeur bien plus fondamentale de nos sociétés, avec la conviction que la connaissance et la culture doivent se disséminer le plus largement possible.
Et
ailleurs :
Pascal Rogard a écrit:
Il suffit de lire l’histoire des codes secrets de Simon Singh pour comprendre la vanité de l’illusion que les technologies pourront assurer une protection sans faille des droits de propriété littéraire et artistique.