[center]« On retrouve la jouissance de bander en lisant… mais on bande salement »[/center]
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- Carnavale -
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[center]« Purée, tu continues avec tes cochonneries littéraires toi ? »[/center]
[center]- Halvorc -[/center]
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_ J'veux baiser avec l'océan.
Parce que tu vois, les chattes que tu bourres à longueur de temps, et bien, ça devient de la routine. T’as plus les mêmes sensations de découvertes que lors de tes premiers ébats. Ce que tu considérais comme un sanctuaire autrefois n’est plus qu’un vulgaire trou. Tu mets ta main dedans, tu touches le fond et tu sais déjà tout ce que tu vas y trouver. Alors que l’océan, vois-tu, c’est immense et ça possède des profondeurs abyssales. Tu seras toujours surpris à chaque fois qu’un de tes membres pénétrera dedans, t’auras toujours des nouvelles découvertes à ta portée, des nouveaux lieux à explorer. Alors, y a pas à dire, baiser avec l’océan c’est mon fantasme.
_ Tu veux pas que je te présente ma sÅ“ur plutôt ?
Faut dire que sa sÅ“ur c’est une sacrée fille, une baiseuse de qualité. Une nymphomane totalement cocaïnée qui veut enchaîner les orgasmes pendant toute la journée. Un véritable piège si tu en deviens accro. Une bombe sexuelle accumulant le foutre pour mieux te le balancer à la gueule. Une créature qui te bouffera la bite comme aucune autre, mais qui te baisera tellement de fois que tu en auras la queue en sang. Bref, une femme pour moi.
_ J’arrête avec les filles.
J’en ai marre de tourner en rond et de voir défiler les cons de ces dames. Moi ce que je veux, c’est baiser avec l’océan.
_ Merde, ne me dis pas que tu es devenu gay.
Putain de non. Encore heureux que je ne suis pas un homo, une tafiotte, une tantouze, un pédé et autres synonymes tout aussi péjoratifs.
_ Je suis toujours hétéro.
L’idée de bourrer le fion à un mec me rebute toujours autant. Question de principe.
_ C’est quoi le problème alors ?
J’avale la dernière bouchée de mon steak, et ce qui était autrefois une vache glisse jusque dans mon estomac. A partir de là , son périple se poursuivra dans mes intestins. Les intestins, ça fait environ sept mètres. Il parait que ça sert à faire en sorte que la nourriture soit bien transformée avant son évacuation. Ce serait gênant de chier à l’identique ce que l’on vient d’avaler. Sept mètres d’intestins, ça fait aussi un superbe ancrage lorsque vous êtes en train de vous faire sucer le cul par le drain d’évacuation de votre piscine. Hm… Donc, la viande va se taper environ sept mètres de virage pour atteindre le gros intestin. Si un cancer colorectal ne s’amuse pas à boucher la sortie, le morceau de vache, va finir en grosse merde barbotant dans la cuvette des chiottes. Le trajet suivant, menant à la fosse septique aura le mérite de ne pas être mentionné ici.
_ Je te l’ai dis, j’veux baiser avec l’océan.
Nous sommes actuellement sur la terrasse d’un modeste restaurant situé au cÅ“ur d’une ville à l’ambiance médiévale. En gros, y a des restes de remparts de ci de là , et le vieux centre est pourvu de pavés en lieu et en place du bitume. Un vrai casse-gueule si vous portez des talons. Et si votre voiture a des amortisseurs pourris, autant faire trois kilomètres sur une route pourvue uniquement de dos d’âne. Là , il doit être dans les alentours du midi parce que j’ai ce putain de soleil qui est en train de chauffer insupportablement ma tignasse noirâtre.
_ On le fait, là , maintenant ?
Mon compagnon me regarde de face. J’ai le sourire en coin et le regard malicieux. Comme quoi, y a des envies que l’on ne peut canaliser.
_ Je croyais que t’étais pas gay.
Et il se met à rire. De son rire gras qui insupporte la majorité des personnes alentours désirant rester dans le calme. Il rigole tellement fort et tellement longtemps que j’ai toujours l’impression qu’il va crever étouffé à chaque fois. Mais non, comme à son habitude, il émet quelques reniflements bien morveux, se racle la gorge et son expression hilare reprend sa neutralité habituelle.
_Ok, on le fait.
Il se lève, poussant sa chaise sans vergogne. Celle-ci fait part de son mécontentement en frottant le sol de manière à émettre un bruit qui apparemment gène d’avantage les autres clients que mon ami.
Nous allons jusqu’à l’accueil à l’intérieur même du restaurant, l’addition en main, prêt à la régler avec nos belles cartes bancaires plaquées or. Ouais, avec la tune qu’on a et les fonctions qu’on occupe, dès fois, je me demande bien à quoi ça sert de faire ce que l’on compte faire dans quelques secondes. Le mec derrière cette sorte de comptoir de luxe nous sourit et nous tend un lecteur de cartes à puce superbement technologique.
_ C’est bien beau, mais tu veux pas nous refiler la caisse plutôt ?
Si tout le monde payait en utilisant sa carte de crédit, ceci ne servirait à rien. Mais heureusement pour nous, il existe des japonais et autres asiatiques de tout genre qui adorent payer en cash leur repas. De quoi remplir leur magnifique caisse enregistreuse. Ce mec, totalement inconscient, croit que c’est une blague et commence à sourire de manière hypocrite. Histoire d’effacer la niaiserie qui envahit son visage, je lui braque un Glock 19 à la gueule. L’arme que tout le monde adore en ce moment. Légère car étant constituée de polymères, un faible recul, une arme véritablement compact et très classe dans sa couleur noire mate. Pour vous dire, même le commissaire Moulin en a adopté un au détriment de son Smith & Wesson.
_ Jack a dit, file nous la caisse.