Eltanin

Qui ne se souvient pas de "Final Fantasy VI", ou plutôt qui ne considère pas sa réputation comme quasi-inattaquable ? Un scénario aussi émouvant qu'épuré (très peu de paroles, des dialogues simples), un monde vaste et splendide, des quêtes très intéressantes, des boss épiques... en somme une aventure formidable.
Le jeu accuse son âge, certes. On remarquera des psychologies parfois rudimentaires, des raccourcis scandaleux, des rebondissements incohérents et j'en passe.
[spoiler](Kefka qui se fait balancer par terre quand les Espers passent la porte entre les mondes mais n'a ensuite aucun mal à  les terrasser en combat singulier et même à  tous les réduire en magicite en même temps, le roi de Figaro qui "est celui qui doit rester gouverner" tandis que son frère parcourt le monde mais s'absente de son château pendant toute la durée de l'aventure, j'en passe et des meilleures.)[/spoiler]
Mais l'esprit est là , l'âme est là , par des passages d'un tragique merveilleux, un rythme qui s'affaiblit rarement, une inventivité constante dans les donjons et bien sûr des musiques exceptionnelles (dois-je citer le Terra Theme ?).

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J'avoue que je trouve cet opus encore plus émouvant que son successeur. Je ne vais pas spoiler, de toute façon, me souviens plus des noms. Les thèmes qui accompagnant ces moments sont d'une rare intensité. ( moins nombreuses mais plus envoutantes qu'FFVII ).
Bref, un jeu parfait ( ou presque ).


Note d'Administration : Pourrais-tu quelque peu étoffer ton opinion ? Nous parler du système d'espers, des points forts du jeu, de l'univers, etc...

Oui msieur .. tout d'suite m'sieur ...

Bah, en ce qui concerne le système de magie, on peut dire qu'il trouve son réel interet dans le fait que cela nous oblige a faire quelques quêtes annexes pour avoir de nouveaux sorts. ( quoi de plus normal ), par contre, le revers de la médaille de ce système est que vers la fin du jeu ( particulièrement là  en fait ), cela en devient beaucoup trop facile et tout les personnages du jeu peuvent posséder, si on s'est bien entrainés, toutes les magies. Cela enlève un brin de stratégie, dans le sens ou le côté " toi, tu t'occupes de la guérison, toi du t'occupes des magies élémentaires et toi .. toi .. reste là  .. c'est bien quand meme " disparait. C'est la raison pour laquelle, je préfère toujours le système de matéria.

En ce qui concerne, l'univers du jeu. C'est assez confus, je ne sais quoi dire, mais je préfère l'histoire d'ffVII. ( ça .. c'est ma préférence pour les cadres futuristes .. ) D'un autre côté, chaque personnage du jeu a sa propre histoire, et l'attachement que l'on éprouve pour ses personnages ( pas tous hein .. ) nous pousse à  en connaitre un peu plus sur lui, du fait qu'ils sont tous épris par la tournente, la vengeance, la tristesse ou l'endettement ... Oo. Par contre, de ce fait, j'ai l'impression que la trame principale est bien moins mise en avant durant quelques heures alors qu'elle est belle est bien là  .. C'est plus une impression qu'autre chose.

Le problème, c'est aussi les villes, malgrés quelques unes qui se démarquent quelque peu du lot, le style archictutural de toutes les bourgades sont quasiment identiques, et il y'a des chances pour que, si le nom ne s'affichait pas au moment ou nous y entrons, nous ne reconaitrions pas la ville. Et contrairement à  ffVII ( je le prends comme référence pour les FF en fait .. ) j'ai eu personellement beaucoup plus de mal à  trouver l'emplacement des villes et à  arriver dans la ville que je voulais.

Autrement les combats sont bien foutus .. j'pourrai développé ouais .. mais j'ai des crampes du nombril .. désolé ..

FFVI... Comment parler d'un jeu de légende sans brasser les arguments énoncés mille fois sur d'autres forums ? Peut-être en parlant de "son" FFVI.
Ce jeu a été le deuxième de la série des Final Fantasy auquel il m'ait été donné de jouer.
Les premières minutes de jeu donnent le ton du reste de cette épopée vidéoludique : variété, simplicité, émotion. La jeune Tina (ou Terra) a immédiatement gagné mon amitié, et cela a été suffisant pour que je continue, juste par curiosité, pour voir où elle allait me mener.
Car FFVI, c'est d'abord un voyage, un voyage dans un monde immense à  travers les yeux de divers héros, auxquels on s'attachera ou pas. Mais toujours est-il que, dans cette histoire au départ un peu bordélique on sent, plus encore que dans FFVII, un sentiment de connivence nous lier à  ce petit groupe qui lutte contre un empire maléfique. Tout est fait, d'ailleurs, pour renforcer ce sentiment : chaque protagoniste est fortement défini, que ce soit par son apparence, son caractère (Tina : la belle mystérieuse, Locke le fanfaron, Celes l'insupportable gourde romantique, Sabin la brute au coeur d'or...) ou par ses capacités de combat.
Au passage, le gameplay est une petite merveille de simplicité, qui a grandement bénéficié des tâtonnement des jeux précédents. Chaque personnage possède une capacité qui lui est propre mais peut apprendre autant de sorts magiques qu'il le désire, via un système de pierres magiques ou magicites/
Autre élément que j'ai grandement apprécié dans FFVI : sa non-linéarité passé un certain point du jeu. Si la première partie, malgré un côté classique, est très bien menée, ménageant ses effets et réservant deux trois belles surprises (aaaaah la scène de l'opéra !), la seconde moitié, où le joueur est laissé presque libre de ses actes m'a énormément plût.
Quand aux incohérences de scénario énoncées par le sieur DN, je les réfute d'un pied méprisant (si si je vous jure) : dans un conte de fée, on se fiche bien que le cheval du prince charmant parcours plus de chemin en un jour qu'une Harley Davidson trafiquée en une semaine ou que la princesse captive pendant des années décide sans aucune raison de s'enfuir. FFVI est une histoire féérique, et ces petites incohérences, qui ne nuisent en rien au scénario global, ne gâchent pas le plaisir du joueur.
FFVI est donc l'un des plus beaux voyages que l'on puisse faire sans quitter son écran d'ordinateur, en compagnie de héros parmi lesquels vous finirez bien par trouver votre bonheur, dans un univers bourré de petits secrets, épées merveilleuses et dragons surpuissants. Un beau rêve un peu désuet, comme un vieux bouquin de fantasy, mais bon sang, qu'est-ce qu'il peut nous faire rêver !

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.